Des projets à foison dans la plaine de Versailles (Yvelines)
L’Association patrimoniale de la plaine de Versailles a tenu son assemblée générale annuelle.
(Photo Bergerie nationale)
Bien que l’Association patrimoniale de la plaine de Versailles et du plateau des Alluets (Yvelines) n’a pas été choisie pour le programme Leader 2014-2020, elle ne s’arrête pas en route pour autant.
Mercredi 6 avril, l’APPVPA a tenu son assemblée générale à Saint-Nom-la-Bretêche et elle a dévoilé les nombreux projets qu’elle porte sur le territoire. « Nous avions travaillé dur pour monter ces projets dans le cadre de la stratégie Leader », confirme l’animatrice, Marie de Naurois : « Il n’est pas donc question d’abandonner ces idées. Nous les mènerons à terme et nous irons chercher d’autres financements si nécessaire. »
Ainsi, le projet de « trames vertes » a été lancé avec pour objectif de travailler avec les communes afin de créer « un schéma de cohérence écologique », fait savoir l’animatrice : « Nous lançons par exemple une étude sur les coteaux calcaires qui s’enfrichent et nous allons voir comment nous allons pouvoir les entretenir et les valoriser. »
Autre dossier important, celui des lisières urbaines. « Les villes de notre territoire construisent en ce moment un peu partout où il y a des dents creuses en limite de communes », reprend Marie de Naurois : « L’APPVPA souhaite que les promoteurs en collaboration avec les municipalités réfléchissent à une cohérence sur la frontière entre la ville et les champs et que ces lisières donnent à voir l’agriculture francilienne avec, par exemple, des belvédères ou des chemins. »
Une réunion avec les agriculteurs du territoire devrait bientôt être organisée pour discuter de l’intérêt de créer des échanges entre villes et champs pour développer, notamment, les circuits courts.
Au cours de cette assemblée générale, l’APPVPA a également fait la part belle à l’agriculture. Depuis quelque temps, l’association a monté un groupe de travail destiné aux producteurs spécialisés. « Les maraîchers, arboriculteurs, horticulteurs... ne sont plus très nombreux et parfois en difficulté », soutient l’animatrice : « L’association cherche à savoir comment les sauver ou les aider à se développer. »
Une quinzaine de paysans est investie dans ces groupes qui planchent sur trois idées : mutualiser la main d’œuvre, partager le matériel et faire du marketing en commun.
Enfin, l’association s’entoure de la chambre d’Agriculture d’Ile-de-France, de l’Inra et de la ferme expérimentale de Grignon pour un travail de recherche sur les sols agricoles. « Toutes les agricultures sont représentées », insiste d’abord Marie de Naurois : « Nous travaillons sur l’apport de déchets résiduels organiques et l’introduction de légumineuses dans les cultures en substitution aux engrais de synthèse. »