Des nouvelles des AOP et IGP seine-et-marnaises
Les cahiers des charges des appellations d’origine protégée pour les bries de Melun et de Meaux sont toujours en attente de validation.
(Archives)
« Le formalisme est de plus en plus compliqué et cela n’avance pas beaucoup. L’Union interprofessionnelle de défense, de gestion et de contrôle du brie de Meaux et du brie de Melun (ODG) tout comme pour notre association de producteurs (OP) a besoin de la réponse des producteurs sur certains points et dans l’attente, rien n’avance. C’est un peu un serpent de mer. Nous en parlons depuis longtemps mais on ne le voit pas vraiment arriver… une seule chose est sûre : cela se mettra en place. Les producteurs doivent s’y préparer », explique Jean-Claude Pette, président de la FDSPL 77, la fédération des producteurs de lait de Seine-et-Marne.
Deux autres dossiers de signe de qualité sont également en cours sur le département : d’une part le dossier de l’Indication géographique protégée (IGP) Brillat savarin, qui a bien avancé et qui devrait aboutir assez rapidement, les exigences d’une IGP étant très « soft ». Et d’autre part le dossier de l’AOP Coulommiers, dont la demande de reconnaissance officielle vient d’être déposée auprès de l’Institut national d’appellation d’origine (Inao).
« Elle sera certainement beaucoup plus longue à mettre en place car les exigences seront, là, très importantes. Mais, contrairement à l’IGP, la provenance du lait étant uniquement celle de la zone, cela aura un intérêt plus important pour les producteurs. En résumé, nous pouvons dire que les IGP sont surtout intéressantes pour les entreprises de transformation alors que l’AOP permet une valorisation pour toute la filière », conclut Jean-Claude Pette.