Des fourrages en grande quantité mais d’une qualité moindre
Les récoltes de cette année ont été abondantes mais moyennes en qualité. Élodie Mauller, conseillère technique à la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher, dresse un bilan des fourrages dans le département.
Les récoltes de cette année ont été abondantes mais moyennes en qualité. Élodie Mauller, conseillère technique à la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher, dresse un bilan des fourrages dans le département.
La saison fourragère en Loir-et-Cher a été contrariée par différents facteurs, dont des retards de semis dus à un printemps humide. Élodie Mauller, conseillère à la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher, commente le bilan de la campagne culturale et des stocks fourragers.
Des fourrages peu qualitatifs
Dans la plupart des exploitations, il y a eu un décalage de deux semaines à un mois sur la première coupe concernant les fourrages fermentés. « Il y a eu de forts rendements, mais des fourrages très peu digestibles », confirme la conseillère. Au niveau de la deuxième coupe, d’après les premiers retours reçus, la tendance s’avère plus positive. Pour les foins, les rendements ont été très importants avec des moyennes comprises entre 5 et 7 tonnes, alors qu'elles sont en général autour de 3 à 4 tonnes de matière sèche. « Les récoltes de foin ont eu lieu plus tardivement, ce qui a favorisé la reprise verte dans les parcelles largement épiées, créant ainsi un mélange qui devrait permettre de rehausser un peu les valeurs alimentaires », affirme la conseillère.
Le maïs ensilage prometteur
Pour le moment, les parcelles de maïs ensilage paraissent prometteuses avec des épis bien fécondés. « Les conditions autour de la floraison ont été plutôt favorables. S’il n’y a pas d’avortement des grains alors tout devrait plutôt bien se passer pour les récoltes », rappelle Élodie Mauller. L’été plutôt frais et le décalage des semis ont fortement retardé les récoltes de maïs ensilage qui devraient battre leur plein de mi-septembre à début octobre.
Lire aussi Des moissons hétérogènes et médiocres