Cap protéines
Des fourragères estivales pour renforcer son stock
Les dérobées estivales renforcent l’offre fourragère de l’élevage. Semées en fin de printemps ou au début d’été, ces cultures opportunistes à caler entre deux cultures ont besoin d’un minimum d’eau pour démarrer.
Les dérobées estivales renforcent l’offre fourragère de l’élevage. Semées en fin de printemps ou au début d’été, ces cultures opportunistes à caler entre deux cultures ont besoin d’un minimum d’eau pour démarrer.
Les dérobées fourragères estivales sont des cultures de courte durée, placées entre deux cultures, généralement pendant trois mois entre juin et octobre. « Cela peut être des graminées comme du sorgho multicoupe, du millet ou du moha, des légumineuses comme de la vesce ou du trèfle, ou des crucifères comme le chou, la navette ou le colza, liste Élodie Morand, ingénieure fourragère à la station Arvalis de La Jaillière (Loire-Atlantique). Ces cultures opportunistes intensifient la production fourragère et augmentent le stock fourrager des élevages ».
Les mélanges graminées-légumineuses présentent souvent de meilleurs rendements que des espèces implantées seules. Les légumineuses apportent des protéines alors que les crucifères exploitées avant floraison offrent un bon équilibre entre énergie et protéines. Les graminées telles que le moha ou le sorgho fourrager sont adaptées à des semis de début d’été.