Des fleurs coupées made in Cheverny pour se démarquer
Des élus d’Agglopolys, dont le président Christophe Degruelle et Benoît Simonnin, vice-président en charge des relations avec les entreprises, ont visité l’entreprise Coup’flor, en Loir-et-Cher.
Lys asiatique, lilium, lisianthus, asltroemeria, eucalyptus, tulipes, choux d’ornement, muflier… L’entreprise Coup’flor, spécialisée dans la production de fleurs coupées depuis 1993, propose une dizaine de produits. Elle travaille directement avec les professionnels de la fleuristerie, ainsi que les distributeurs de fleurs coupées.
Cette petite exploitation familiale compte deux gérants, deux ouvriers et trois apprentis du lycée horticole de Blois.
« Nous fournissons 80 % des fleuristes du Loir-et-Cher ainsi que certains à Tours, Orléans, Vierzon et quelques communes de la Sarthe », précise Mickaël Dillon, gérant de l’entreprise.
Tous les petits plants viennent de France, sauf les bulbes de tulipes qui proviennent des Pays-Bas. En effet, la concurrence hollandaise est rude, mais Coup’flor se démarque en proposant du haut de gamme.
« La tulipe est l’un de nos produits phares, car on en fait pousser cent par mètre carré mais avec des têtes et des bulbes plus gros donc ce sont des fleurs de qualité qui durent longtemps », explique le gérant.
L’entreprise dispose de 6 500 m2 de serres.
« Nous avons 90 % des cultures d’hiver qui sont sous serres chauffées », explique Mickaël Dillon. En effet, par exemple, le lys asiatique qui est beaucoup demandé pour les fêtes de fin d’année, a besoin d’une température d’environ 10 °C pour s’épanouir.
Afin de diminuer les coûts énergétiques et de réduire son impact sur l’écosystème, l’entreprise a investi, il y a dix ans, dans une pompe à chaleur eau/eau. Un réseau de tubes permet de faire circuler l’eau chaude à basse température (entre 35 et 45°C) dans les cultures, selon les besoins. Ce système par rayonnement et convection diffuse les calories au plus près de la plante.
Par ailleurs, la serre la plus chaude est équipée d’un éclairage de photosynthèse (sodium haute pression) pour permettre la culture hivernale.
Actuellement, la vente aux particuliers de bouquets représente seulement 2 à 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. « Nous voulons développer la vente directe avec pour objectif de réaliser 30 % du chiffre d’affaires par ce biais », conclut Mickaël Dillon.