Saccage
Des délinquants écologistes responsables d’avoir saccagé des champs de paysans
Le 24 juillet 2010, deux parcelles de tournesols appartenant à Michel BEAUCHESNE à Sorigny, et Fabien LABRUNIE à Saint- Branchs (37) étaient ravagées par des faucheurs volontaires. Un acte de vandalisme violent et incompréhensible.
Un saccage est un acte violent de vandalisme. Il doit être condamné.
Le 26 novembre 2012, trois faucheurs avaient été entendus par les Juges. Deux d’entre eux avaient été condamnés. Ils se sont pourvus en appel. Le jugement avait d'autre part sanctionné 5 témoins sur 6 sollicités par les avocats des faucheurs. A la dernière minute, ces témoins avaient refusé de témoigner.
Le 9 avril 2014, soit pratiquement 2 ans après les faits, l'appel a enfin lieu à Orléans.
N’inversons pas les rôles. Les victimes, ce sont les agriculteurs.
Voir son travail détruit, son champ ravagé, sa récolte perdue, c’est un vrai traumatisme. Que dirait-on si des parents d’élèves (lanceurs d'alerte ?) venaient dans une école pour terroriser le professeur sur son enseignement, pour renverser les tables de classe, détruire le matériel pédagogique de nos enfants ? Ce serait inadmissible ! Eh bien voilà à quoi ressemblent les faucheurs volontaires. Ils détruisent et font la morale. Alors que ce sont eux les vandales.
Ce que nous demandons
Un remboursement des préjudices que nous avons subis, mais surtout une condamnation claire de ces actions par la société. L’absence de condamnation donnerait le feu vert à ces activistes pour intervenir selon leur bon vouloir dans nos exploitations, et continuer à jeter la suspicion sur notre métier et notre professionnalisme.
Il n'y pas d'OGM en Indre-et-Loire ni ailleurs en France
A écouter ces vandales, il faudrait interdire dès aujourd’hui toute innovation en agriculture. Cette logique devrait conduire les faucheurs volontaires à bannir des cultures comme le triticale1 utilisée en agriculture biologique ou encore dans la plupart des cultures de choux...
Les autres fauchages en France
En septembre 2010, un agriculteur de l'Allier a été victime d'un fauchage nocturne sur une parcelle de 10 ha revendiqué par des faucheurs volontaires via le site INF'OGM. L'enquête de gendarmerie a été classée sans suite.
En 2011, à Saint Martin-d'Août (Isère) des parcelles de tournesol ont été détruites de nuit par des groupes commando qui ont revendiqué d'une manière anonyme auprès de la presse locale leurs actions. Bien évidement, la justice a du classé ces destructions.
Dernièrement une plateforme d'expérimentation du CETIOM, ...
Derrière l'image du lanceur d'alerte il y a des groupes qui n'hésitent pas à agir masqués en usant de la violence comme levier psychologique sur les agriculteurs. Ce comportement n'est pas admissible. Quand un professeur retraité de Paris Agro Tech participe à la défense des faucheurs volontaires, il justifie ces méthodes.