Des Assises aussi dans l’Essonne
Le conseil départemental de l’Essonne a organisé des Assises afin de définir les grandes priorités du territoire.
À l’instar du département des Yvelines, l’Essonne a également tenu des Assises afin de définir, avec la population, les grandes priorités pour les années à venir.
Baptisées « Dessine-moi l’Essonne », elles se sont déclinées, durant le mois de novembre, en quatre ateliers thématiques. Ceux-ci ont mobilisé les acteurs institutionnels, économiques et associatifs mais aussi tous les habitants qui ont souhaité participer.
Mercredi 25 novembre, une restitution des travaux a été proposée par le président du département, François Durovray. Ces temps de travail ont d’abord été l’occasion de constater les disparités entre le nord et le sud du département, plutôt citadin d’un côté, rural de l’autre.
Les Assises ont dévoilé une volonté forte d’atténuer cette fracture et d’user des richesses de chaque territoire pour enrichir l’autre.
La question de la mobilité a également été au centre des préoccupations. Mobilité au sein du territoire ainsi que vers les départements voisins essentiellement afin d’avoir accès à l’emploi.
Lors de certains ateliers, le maintien des personnes âgées à domicile a fait l’objet d’un intérêt tout particulier et a été placé en priorité absolue.
Du côté de la question de l’habitat, les requêtes s’orientent vers un encouragement au développement durable et vers une meilleure répartition des logements, notamment en direction des zones où la densification est moins importante.
Autre préoccupation des Essonniens : la connaissance et la communication au sein du département. Il apparait que la population et les acteurs qui la font vivre souhaitent davantage de lieux de rencontres afin d’accroître la solidarité et d’exploiter les réseaux de chacun.
Dans le même temps, l’intérêt de soutenir le coworking a enfin été retenu. À retenir aussi : le développement des liaisons douces, la récupération et la valorisation des déchets, le soutien à l’apprentissage et l’hébergement des étudiants ont fait partie des débats.
Fort de cette base de travail, le département doit maintenant s’atteler à intégrer ces actions dans les politiques publiques.