Témoignage de Éric Loeltz
« C'est une grande satisfaction de présenter un animal au Salon »
Éleveur d’ovins de race bleu du Maine en Seine-et-Marne, Éric Loeltz participe régulièrement au Concours général agricole lors du Salon de l'agriculture. Cette année, il présente un bélier de 2 ans.
Éleveur d’ovins de race bleu du Maine en Seine-et-Marne, Éric Loeltz participe régulièrement au Concours général agricole lors du Salon de l'agriculture. Cette année, il présente un bélier de 2 ans.
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Éleveur ovin à La Chapelle-Gauthier, en centre-Seine-et-Marne, Éric Loeltz participe au Concours général agricole des animaux dans la catégorie ovine race bleu du Maine. L'un de ses béliers, né dans le Maine-et-Loire en janvier 2023 et qu’il a acheté en septembre de la même année à la vente aux enchères de la station d’évaluation de la race dans la Sarthe, sera exposé tout au long de la semaine dans le hall 1, porte de Versailles. Il défilera sur le ring jeudi 27 février, jour de présentation de cette race relativement confidentielle. Ce jeune mâle a d’ailleurs déjà participé au Concours général agricole l’an passé où il s’est classé 3e de sa catégorie.
Selon l’éleveur, « ce bélier présente de belles qualités de laine et pour la viande », contrairement au second bélier de cet élevage de 64 brebis. Cette race se caractérise par une laine blanche ainsi que des pattes et une tête gris-bleu voire noirs.
Mais avant de monter à Paris dès vendredi 21 février, veille de l’ouverture du Salon de l’agriculture, l’éleveur prépare son bélier. Ainsi, Éric Loeltz l’a lavé il y a quinze jours, « car il ne faut pas le faire à une date trop proche du concours afin que ce ne soit pas visible ». Il le laisse également dehors pour que la laine se resserre avec l’humidité : « C’est nécessaire pour créer une sorte de manteau imperméable ». Pas d’inquiétude par contre pour le défilé, l’animal est très docile à la corde.
« C’est une satisfaction intérieure car tout le monde n’est pas présent au Salon de l'agriculture. Toutefois, les retombées commerciales sont moins importantes qu’avant, les clients se renseignant sur Internet maintenant ».
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