Cent vingt agriculteurs mobilisés pour bloquer le dépôt de carburant de Coignières
Plus de cent vingt agriculteurs de la FDSEA et de Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir participent le 12 juin à l’opération de blocage du dépôt de carburant de Coignières (Yvelines), répondant ainsi aux mot d’ordre de la FNSEA et pour dire "stop" aux incohérences du Gouvernement.
C’est sous un ciel plombé comme l’avenir qui se dessine pour les agriculteurs que se déroule l’opération de blocage du dépôt de carburant de Coignières (Yvelines), orchestrée le 12 juin par la FDSEA et Jeunes agriculteurs d’Eure-et-Loir.
Une action inscrite dans le cadre d’un appel à mobilisation lancé par la FNSEA et Jeunes agriculteurs. Ainsi, une vingtaine de dépôts et de raffineries ont été bloqués sur le territoire depuis le 10 juin et l’action devrait se poursuivre au moins jusqu’au 13.
Il s’agit pour les deux syndicats de dire « stop » aux distorsions de concurrence et plus largement aux incohérences gouvernementales en matière économique, sociale et environnementale.
Plus de cent vingts agriculteurs du département se sont donc retrouvés devant le dépôt de Coignières dès huit heures du matin, prenant ainsi le relais de leurs collègues du Loiret et du Cher venus tout aussi nombreux. Ce sont les exploitants de Loir-et-Cher et d’Indre qui viendront les relayer ensuite. S’il le faut, la mobilisation pourra se poursuivre quelques jours, l’Eure-et-Loir reviendrait dans ce cas sur le site, samedi.
Dans la matinée, quelques agriculteurs euréliens sont allés prêter main forte à leur collègues d’Île-de-France au dépôt de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et d’autres se sont rendus sur celui de Saint-Jean-de-Braye (Loiret) où a été transférée l’activité du dépôt yvelinois bloqué.
Le président de la FDSEA d’Eure-et-Loir, Bertrand Petit, est satisfait de cette mobilisation : « Nous avons cent vingt participants, compte tenu du temps c’est très bien. Une émulation se crée, l’on retrouve le côté convivial de nos mobilisations, relève-t-il. Et il y a des gens qui arrivent, pour certains c’est compliqué de se mobiliser vingt-quatre heures, la proximité du site avec l’Eure-et-Loir le permet. Mais apparemment, ils sont contents d’être là et prêts à en mobiliser d’autres pour venir s’il y a besoin de renforcer les troupes ».
En attendant, tout a été prévu pour tenir jusqu’au lendemain.