Caussade semences accueille le premier Business-club de l’année
Le premier Business-club de l’année organisé par l’association Les Champs du possible s’est déroulé le 9 février, au sein de l’entreprise Caussade semences à Réclainville (Eure-et-Loir).
C’est l’heure des retrouvailles ce 9 février à Réclainville. En effet, l’association Les Champs du possible y organise son premier Business-club de l’année, le premier également depuis la fusion d’Agrodynamic dans le Campus des champs du possible.
La réunion, qui rassemble une quarantaine de personnes, est présidée par le député Philippe Vigier.
Elle se déroule au sein de l’entreprise Caussade semences, dont cette station est spécialisée dans la recherche de nouvelles variétés de blé et de maïs.
Sylvie Dutriez, la responsable de la station expérimentale, brosse les grandes lignes de l’activité de Caussade semences qui s’est installée en Beauce il y a tout juste trente ans, pour y faire de la sélection de maïs.
« Il fallait d’abord des terres homogènes et irriguées. Nous avions besoin aussi de grandes surfaces disponibles. Aujourd’hui, nous utilisons soixante-dix hectares pour nos essais et nos pépinières. Il nous fallait enfin une position centrale pour gérer nos essais sur tout le Nord de la France, l’Allemagne, la Roumanie, l’Angleterre et l’Ukraine, afin d’adapter les variétés à différentes situations », explique-t-elle.
Ensuite, le responsable régional du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis), Xavier Martin, a brièvement exposé les enjeux du numérique pour la filière semence.
En substance, celui-ci est indispensable pour traiter le flux de données issues de la recherche, il est nécessaire pour gérer les aspects sanitaires de la production de semences, pour pallier la disparition de certains produits — par l’utilisation de robots désherbeurs par exemple —, pour organiser la distribution, pour l’aide à la décision et également pour la communication.
Bref, le numérique est utile partout.