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Coopérative
Caproga : une bonne année

Même si l’assemblée générale de la coopérative Caproga n’a pas pu se dérouler en présentiel, le bilan d’activité 2019 a tout de même été réalisé. Sébastien Marty, directeur de la structure, fait le point.

La coopérative Caproga est située dans le Loiret et rayonne dans l’Yonne, en Seine-et-Marne et un petit peu dans la Nièvre. Elle compte 34 sites au total. Cette année, en raison de la crise sanitaire, la structure n’a pas pu organiser ses assemblées en présentiel.

« Nous avons été obligés de changer d’organisation, explique Sébastien Marty, directeur général de la coop', nous avons fait nos assemblées de section en visioconférence. »

Ces assemblées de section, comme leur nom l’indique, sont des assemblées structurées par zones géographiques. Les adhérents procèdent à l’élection de leur délégué qui les représenteront lors de l’assemblé générale.

« Cette assemblée générale s’est faite en consultation documentaire. La partie la plus importante pour nous restent les assemblées de section, où nous rencontrons les adhérents. Cette année, au lieu d’organiser 4 réunions, nous en avons fait 7 : toutes en visioconférence. Tout a été organisé en interne. »

Et de détailler : « Nous avons mis au point un portail sur lequel nos adhérents pouvaient se rendre pour voter de manière anonyme. Nous n’avons eu aucun problème d’ordre technique. Cela s’est déroulé exactement de la même façon qu’une réunion en présentiel, à ceci près que nos adhérents ont cliqué sur un mail plutôt que de devoir mettre un bulletin dans une urne. »

L’exercice 2019-2020 (s’étendant du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020) de la coopérative Caproga a été marqué par une progression significative de la collecte. « Nous avons battu le record historique de la structure avec quasiment 650 000 tonnes de céréales collectées, avec de très bons rendements et une très bonne qualité. »

La Caproga possède deux outils industriels : la station de semence et le moulin.

« Lors de l’exercice 2018-2019, l’activité du moulin a été marquée par une progression de 16 %. L’objectif de l’année 2019 était de consolider cette croissance. Nous avons donc surpassé nos objectifs puisque la production a augmenté de 2 %. Et ce malgré la Covid-19 qui a fortement impacté négativement l’ensemble de la meunerie. Nous nous en sortons donc très bien. », se réjouit Sébastien Marty.

Cette performance s’explique par la destination de production du moulin. En effet, il ne livre que les industriels. « Nos clients sont les industriels qui alimentent les grandes surfaces. Autrement dit, les seules à tourner lors du premier confinement. Il y a eu une grosse demande. »

Dans ce contexte de crise sanitaire, Sébastien Marty reste humble mais se satisfait de l’année positive qu’a vécue la coop'.

« La Covid-19 n’a pas eu d’impact majeur sur la coopérative Caproga. Nous constatons un report de stock plus important, puisque certains clients n’ont pas été en capacité d’honorer leur contrat à cause du manque d’activité. »

Mais la pandémie et les deux confinements successifs n’ont pas eu un impact notable sur la structure.

« Par rapport à d’autre secteurs, nous n’avons pas à nous plaindre. Nos résultats sont en phase avec le plan stratégique. Nous avons continué nos investissements comme prévu avec un protocole sanitaire strict mais nous n’avons pas arrêté nos chantiers. Un nouveau silo est sorti de terre sur la commune de Sepeaux. »

Alors que 2019 s’est très bien déroulée, l’exercice 2020-2021 de la coopérative risque de subir de plein fouet les caprices météorologiques, déplore le directeur général.

« La collecte a été très décevante. Les rendements sont en baisse de l’ordre de 25 %, les volumes collectés sont donc bien inférieurs à ceux des années précédents. Toutes les plus mauvaises conditions ont été réunies : des semis très difficiles à réaliser en raison d’un automne pluvieux puis un temps sec au printemps, bref tout a été dans le mauvais sens. »

« Les agriculteurs ont vécu une moisson catastrophique. Cette année équivaut quasiment à celle de 2016, qui était une année noire pour l’agriculture française. Le point positif, contrairement à 2016 : la qualité est là », se rassure Sébastien Marty.

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