Aurélie Besson, branchée sur 2 000 volts
Ecrivaine est l’une des multiples casquettes de la dynamique columérienne Aurélie Besson.
Technicienne de laboratoire en développement et innovation pour une grosse société dans le bâtiment, Aurélie Besson est passionnée de lecture et d’écriture depuis l’adolescence.
Originaire de Seine-et-Marne, elle part vivre, à l’âge de 14 ans, dans le Limousin où ses parents reprennent une exploitation agricole.
Les idées bien arrêtées, elle intègre, dès la classe de quatrième, un lycée agricole pour suivre un cursus en laboratoire-chimie. « Au lycée agricole, je participais au journal. J’aimais écrire ».
Mais le déclic se produit lors d’une rencontre avec un auteur présent au salon du livre de Limoges (Haute-Vienne). « J’ai été attirée par son histoire. Je me suis mise à dévorer les livres », explique Aurélie Besson qui s’est alors dit « moi aussi, un jour, j’écrirai mon propre roman ». Elle se met alors à rédiger des nouvelles.
En 2010, quelques mois après la naissance de sa fille, elle se lance dans l’écriture de son premier roman, Cœurs brisés. « J’avais l’histoire en tête. Il ne me restait plus qu’à coucher les mots sur le papier ». Le livre, qui paraît en 2014, évoque la reconstruction d’une personne qui a eu le cœur brisé et le chemin tortueux de l’amour.
Au final, elle opte pour une trilogie dont le tome deux devrait sortir prochainement.
L’auteure, âgée de 34 ans, s’enflamme en résumant l’histoire de ce roman et adore les séances de dédicaces, « un bel exercice où l’on se frotte aux lecteurs ».
Aujourd’hui installée à Coulommiers (Seine-et-Marne), cette mère de deux enfants se passionne également pour les chiens. En 2008, elle crée un élevage canin de bergers des Pyrénées « le domaine des fauves ».
« Je suis tombée amoureuse de cette race. Ce sont des chiens branchés sur 2 000 volts comme moi », note Aurélie Besson qui en adoptant son premier mâle inscrit au livre des origines françaises (Lof) a fait son entrée dans le monde des concours canins.
« Avec cette race, il faut une main de fer dans un gant de velour », explique Aurélie Besson avec ce sourire dont elle ne se départ pas. Par manque de temps et pour se consacrer à l’écriture de son second roman qui sort prochainement, elle a dû arrêter son activité canine.