Attentats de Paris : nombreuses réactions et hommages des élus locaux
Vendredi 13 novembre, Paris était frappé par une série d’attentats meurtriers. Durant les jours qui ont suivi, les réactions, hommages et témoignages de soutien des élus locaux se sont multipliés.
En ce soir du vendredi 13 novembre, la France a basculé dans l’horreur.
En l’espace de quelques minutes, une série d’attentats meurtriers a frappé la capitale.
D’abord à proximité du Stade de France, puis dans des cafés et restaurants des Xe et XIe arrondissements et enfin, dans la salle de spectacle du Bataclan.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, le bilan fait état de 132 morts et 352 blessés.
Trois jours de deuil national ont été décrétés, une minute de silence a été observée partout dans le pays et en signe de respect, les candidats aux élections régionales ont immédiatement suspendu leur campagne.
Pour autant, dans les heures qui ont suivi, les élus locaux des Yvelines, du Val-d’Oise et de l’Essonne ont réagi, apportant leur soutien aux familles et aux proches des victimes, condamnant ces actes odieux et réclamant des mesures d’urgence pour renforcer la sécurité de la population.
En Val-d’Oise, c’est le député-maire de Pontoise, Philippe Houillon, qui a pris la parole : « J’ai appris avec horreur et indignation les attentats perpétrés. Quelques mois après les attentats de janvier, nous redisons, face à cette guerre aveugle et barbare, notre détermination à lutter contre l’extrémisme, le fanatisme et le terrorisme dont la France est la cible. La France a, une nouvelle fois, été attaquée dans sa chair. Elle doit plus que jamais rester unie et se montrer dorénavant impitoyable. »
En Essonne, le député-maire de Yerres, Nicolas Dupont-Aignan, a eu des mots forts en direction du Président de la République, François Hollande : « La tragédie de vendredi soir peut se reproduire n’importe où, n’importe quand. Elle révèle à nos compatriotes que, oui, notre pays est bel et bien en guerre. Et pour gagner cette guerre, tous les moyens doivent être mis en œuvre sans exception. »
Et l’élu de faire dix propositions d’actions au chef de l’État (rétablissement total des contrôles aux frontières, rétablissement du service militaire, expulsion des terroristes et apprentis terroristes fichés...).
Dans les Yvelines, c’est depuis Houdan que le député-maire s’est exprimé sur la nécessité de devoir « accepter quelques restrictions de liberté en ces temps de guerre. Nous savions que le risque zéro n’existait pas et qu’une tragédie arriverait. Mais on ne peut se résigner à la fatalité. Nous sommes en état de guerre et nous ne pouvons plus céder aux défenseurs des “droitsdelhommistes” qui doivent accepter que les droits de l’homme, dans notre pays, sont aujourd’hui, pour chacun, le droit d’y vivre en paix et en sécurité même si pour cela des mesures exceptionnelles peuvent limiter la liberté de quelques-uns. »
De son côté, la députée Valérie Pécresse a, elle, twitté à plusieurs reprises : « Horrifiée par les attaques terroristes qui endeuillent Paris, je pense aux victimes et à leurs familles » ; « La France en deuil. La France en guerre. Nous connaissons l’ennemi, le fanatisme religieux. J’en appelle à l’unité de la nation et à l’action. »
Enfin, le président du Sénat, Gérard Larcher, également sénateur des Yvelines, a lui aussi réagi : « L’unité est la seule réponse qui doit être la nôtre », approuvant « totalement la mise en place de l’État d’urgence et les contrôles aux frontières. La République est debout. Il faut maintenant apporter des réponses efficaces. »