Arroser ses prairies pour faire face au stress hydrique ?
L’herbe souffre davantage de la chaleur quand elle manque d’eau. Arvalis reprend une série d’essais sur l’irrigation des prairies.
L’herbe souffre davantage de la chaleur quand elle manque d’eau. Arvalis reprend une série d’essais sur l’irrigation des prairies.
Les prairies ont chaud et soif en été. Mais « il ne faut pas confondre stress hydrique et stress thermique, distingue Anthony Uijttewaal, responsable du pôle fourrages d’Arvalis. Les plantes ont un optimum de température pour la croissance qui se situe entre 18 et 25 °C selon les espèces ». Avec des chaleurs plus élevées, les plantes ralentissent puis stoppent leur photosynthèse et leur croissance. Ce maximum se situe autour de 25 °C pour les ray-grass et de 30 °C pour les dactyles, fétuques ou luzerne. Le trèfle violet est à un niveau intermédiaire. Ces températures maximales sont modulées par la disponibilité en eau. Si la plante a de l’eau à disposition, elle est capable de transpirer et donc de se rafraîchir.