Zones vulnérables : Analyses de sols : questions/réponses
Les prélèvements en zones vulnérables sont en cours, quelques réponses aux questions les plus fréquentes.
J’ai 30 ha en zone vulnérable. Dois-je faire des analyses de reliquat sortie hiver ?
Dès que vous avez plus de 3 ha de SAU en zone vulnérable, quelle que soit la production, vous devez réaliser une analyse de sol annuelle.
J’ai plus de 3 ha se SAU en zone vulnérable mais uniquement des prairies de plus de 6 mois et du gel. Que dois-je faire ?
Aucune analyse n’est obligatoire. Les prairies de plus de 6 mois, les terres gelées, les landes et les parcours ne sont pas considérées comme des cultures au sens de la réglementation.
Comment calcule-t-on la surface en céréales et oléo-protéagineux (SCOP) ?
La SCOP correspond à la somme des surfaces en céréales, oléagineux et protéagineux. Les praires (temporaires, temporaires + 5 ans et permanentes) et les gels (annuels et fixes) n’en font pas partie.
Je n’ai que des cultures en zone vulnérable. Quelles analyses dois-je réaliser ?
Vous devez réaliser une analyse obligatoire par an sur une des 3 cultures principales située en zone vulnérable et une analyse supplémentaire si vous avez plus de 50 ha de SCOP en zone vulnérable. La deuxième analyse peut être une estimation par un logiciel type SCAN ou EPICLES ou FARMSTAR utilisant EPICLES.
J’ai entendu parler des ZAR (zone d’action renforcée). Est-on concerné dans le Loiret ?
Oui. Dans le Loiret, il s’agit des communes de Batilly en Gâtinais, La Chapelle Onzerain, Gidy, Ingré, Montcresson, Ormes, Treilles en Gâtinais et Trinay et des aires d’alimentation du captage d’eau potable de Saint Loup de Gonois (F1 et F2) et Amilly. Le 5ème programme d’action de la directive nitrates prévoit la mise en place de mesures complémentaires sur ces zones.
Y a t-t-il des analyses spécifique à réaliser en ZAR ?
Oui, les exploitants doivent réaliser un reliquat sortie hiver par tranche de 25 ha situé en ZAR. Le 2ème reliquat pouvant être remplacé par une pesée colza sortie hiver. En cas d’irrigation, le producteur est tenu de connaître la teneur en nitrates de l’eau d’irrigation par une analyse datant d’au plus 4 ans. Cette analyse peut être réalisée par un laboratoire agréé ou par un test colorimétrique. Le résultat est à conserver avec le plan de fumure.