Vignerons indépendants développe son site en ligne de vente directe
Le site de vente directe des Vignerons indépendants a un an : l’occasion pour les adhérents du Centre Val-de-Loire de faire le point sur son développement, ses nouvelles offres et les astuces pour vendre sur Internet.
Après un an de fonctionnement, le site de vente en ligne des Vignerons indépendants enregistre un chiffre d’affaires de 101 224 € au mois de décembre 2015, contre 41 727 € deux mois auparavant. Une belle progression que l’entreprise qui gère cet outil, Plugwine, espère voir encore augmenter.
C’est pour cette raison, mais aussi pour présenter de nouvelles offres aux vignerons et leur donner des astuces pour améliorer leurs ventes sur Internet, que deux membres de la société, Benoît Escher et Clémence Vigneron, font actuellement un tour de France des fédérations de Vignerons indépendants.
Le 11 février, ils sont venus à Amboise (Indre-et-Loire) face à une trentaine de vignerons, utilisateurs ou non du site national de vente en ligne. « L’objectif cette année est de faire connaître le site de vente directe, de recruter de nouveaux clients et de générer des ventes », explique Benoît Escher. En décembre, le panier moyen d’un visiteur était de 160 €. Plugwine a développé de nouvelles offres pour les vignerons utilisateurs du site de vente comme l’export vers la Belgique ou encore une nouvelle formule pour la logistique.
Cette réunion a été nourrie par des échanges entre les créateurs de cet outil et les utilisateurs : une vigneronne a soulevé le problème de la mise en valeur des produits qui, selon elle, sont souvent les mêmes, une seconde a déclaré n’avoir vendu que deux cartons depuis avril, tandis que d’autres ont admis faire de belles ventes notamment grâce au renvoi du site de leur domaine vers celui de vente directe…
« Il y a des choses à améliorer, c’est un bébé à faire évoluer », a précisé Benoît Escher.
Un point a notamment été fait sur les bonnes pratiques pour vendre sur Internet : une description personnelle, des photos de qualité et de la communication. Une communication qui passe notamment par l’envoi de six à neuf newsletters par an. Les événements-promotions font aussi partie du jeu : « Elles sont nécessaires car elles sont un appel d’offre pour le client, elles amènent de l’achat et de nouveaux clients. Les promotions, c’est la loi sur Internet, si nous n’en faisons pas, nous ne vendrons pas », a expliqué Benoît Escher.