Verdissement de la PAC et diversité d’assolement : être considéré comme une culture spécifique
«Le Blé dur doit être reconnu comme une culture à part entière», affirment les acteurs de la filière.
Réunis en Comité de pilotage de la filière Blé dur le 9 septembre à Montpellier, l’Association Générale des Producteurs de Blé (AGPB), l’Union française des semenciers (UFS), le Syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires de France (SIFPAF) et le Comité français de la semoulerie industrielle (CFSI), rappellent que le blé dur participe à la diversité des exploitations françaises compte tenu de sa spécificité (techniques culturales, génétique, agronomie, débouchés alimentaires). Ils souhaitent à ce titre qu’il soit considéré comme une culture différente du blé tendre pour la mise en œuvre du règlement européen du 13/07/2013 sur la diversité d’assolement exigée par la nouvelle PAC. Ce règlement impose aux exploitants dont la superficie dépasse 30 hectares de réaliser 3 cultures différentes et à ceux dont la superficie est comprise entre 10 et 30 hectares d’en réaliser deux.