Viticulture
Une première réussie pour Maxime Cadoux
Installé officiellement depuis septembre 2022, Maxime Cadoux, vigneron à Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher), revient sur ses premières vendanges et sur le millésime 2023 à venir.
Installé officiellement depuis septembre 2022, Maxime Cadoux, vigneron à Saint-Claude-de-Diray (Loir-et-Cher), revient sur ses premières vendanges et sur le millésime 2023 à venir.
On appréhende souvent sa première fois et Maxime Cadoux, vigneron à Saint-Claude-de-Diray, n’a pas échappé à cette inquiétude. « Je voyais mes premières vendanges un peu mal avec les fortes pluies qu’on a eues fin août, début septembre. Fort heureusement, le coup de chaud de la mi-septembre a fait du bien », explique Maxime Cadoux. Les vendanges se sont donc bien déroulées sur les 14 hectares de vignes du Domaine des Brissettes. « Nous sommes dans les quotas de l’appellation Cheverny en termes de quantité, et la récolte présente une belle qualité sanitaire », détaille le vigneron.
Chai pour 2024
Au-delà des premières vendanges pour Maxime Cadoux, le vigneron a entamé sa première vinification au sein d’un chai de substitution. Il a dû s’adapter à cause d’un retard de travaux. « La construction va commencer en début d’année 2024, cela a pris du retard. Pour les vendanges de cette année, j’ai dû m’adapter avec l’aménagement d’un chai de substitution sous le hangar déjà existant », précise le vigneron. Des travaux qu’il a entrepris quelques mois avant les vendanges de cette année. Avec des cuves thermorégulées, Maxime Cadoux a tout de même réussi à trouver une solution pour réaliser sa vinification dans les meilleures dispositions possible. « Il reste encore quelques détails à faire mais je peux vinifier à peu près comme je le souhaite, donc c’est une bonne chose ».
Première vinification
La première vinification du Domaine des Brissettes se passe pour le moment correctement. Après une phase de fermentation, les blancs comme les rouges vont entrer en phase d’élevage. C’est désormais l’art du vigneron qui entre en jeu. « Tous les jours, je goûte les vins et je réalise des ajustements ou non. Je fais de mon mieux pour amener le vin là où je veux qu’il aille en termes de goût », affirme le jeune vigneron. Le défi est pour le moment réussi avec des vins qui commencent à fortement se distinguer les uns des autres. D’après Maxime Cadoux, le millésime 2023 au sein de son exploitation viticole est « tourné vers des vins blancs bien équilibrés et plutôt frais. C’est l’élevage du vin qui va faire la différence ».
Future commercialisation
Alors qu’il est encore dans la phase de vinification, le jeune vigneron réfléchit déjà à la commercialisation de ses vins. « Je sais déjà que je vais vendre en négoce et également en bouteille, mais pour l’instant il est encore trop tôt pour avoir un plan bien défini », admet-il. Toutefois, il a déjà des objectifs pour l’avenir : « Je souhaite pouvoir vendre mes bouteilles en vente directe d'ici quelque temps quand le caveau de vente sera construit sur l’exploitation ».
Même s’il se penche déjà sur la commercialisation de ses bouteilles, Maxime Cadoux se concentre essentiellement pour le moment sur la vinification de ses vins et des gammes qu’il souhaite proposer aux consommateurs. Il l’affirme d’ailleurs : « J’espère que le travail que je mets en œuvre va payer plus tard. Je veux proposer un vin que j’apprécie et qui puisse plaire aux consommateurs de demain ».