Pac 2023
Une délégation FNSEA Grand bassin parisien chez le ministre Denormandie
Suite à la mobilisation du 2 avril, une délégation de la FNSEA Grand bassin parisien a été reçue le vendredi 9 avril par le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie.
Suite à la mobilisation du 2 avril, une délégation de la FNSEA Grand bassin parisien a été reçue le vendredi 9 avril par le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie.
Suite à la mobilisation du vendredi 2 avril qui a réuni cinq mille agriculteurs sur tout le territoire du bassin parisien, une délégation de la FNSEA Grand bassin parisien, composée de Damien Greffin (Île-de-France), Jean-Yves Bricout (Aisne) et Joël Hospital (Aube), a été reçue par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie.
« Ce rendez-vous n’aurait pas pu se tenir sans votre mobilisation pendant cette phase de négociation accrue », a remercié la FNSEA Grand bassin parisien.
Lors de cet entretien, le message adressé au ministre a été clair : les réformes de la Pac se succèdent avec, en filigrane, une baisse de dotation systématique pour les exploitations agricoles de plaine. Les agriculteurs de ce territoire n’accepteront plus une énième baisse de leurs aides.
Après un balayage de tous les points critiques, la délégation a souhaité spécifiquement alerter le ministre sur quatre sujets :
- une aide couplée protéines qui doit être uniquement fléchée sur des cultures protéagineuses de plein champ,
- une aide couplée bovine qui ne doit pas être plafonnée à 1,4 UGB/ha avec un seuil minimum à 30 UGB/exploitation afin de destiner ces aides aux agriculteurs véritables de notre territoire,
- un éco-régime surfacique qui laisse trop d’agriculteurs sur la touche,
- des instruments assurantiels qui sont sous-dotés à la lecture des aléas climatiques qui s’observent à présent chaque année (inondations, gel, sécheresse).
Les propos du ministre ont été rassurants sur sa volonté de ne pas faire supporter, sur les systèmes polyculture-élevage et grandes cultures de nos départements, l’intégralité de l’effort budgétaire. C’est une prise de conscience manifeste qui donne un écho singulier à toutes les alertes qui ont été maintes fois adressées.
Le ministre a exprimé le souhait de ne pas déstructurer l’outil productif et les filières associées par des arbitrages qui fragiliseraient des pans entiers de l’économie agricole de nos territoires.
La délégation a pris acte de ces positions et reste en contact avec les services du ministère afin d’affiner les revendications jusqu’aux décisions finales qui seront rendues à la fin du mois d’avril.
« D’ici là, nous maintenons la pression syndicale nécessaire », conclut la FNSEA Grand bassin parisien.