Un nouvel élan pour l’agriculture régionale
L’espace de la Région Centre-Val de Loire au Salon de l’agriculture, porte de Versailles à Paris, a été inauguré le 26 février. Les orateurs ont insisté sur les évolutions de la profession.
Mardi 26 février, porte de Versailles à Paris, pour la dix-huitième et dernière fois, Jean-Pierre Leveillard, président de la chambre régionale d’Agriculture — celui-ci quittera définitivement ses fonctions lors de l’installation de la nouvelle Chambre, le 15 mars — a inauguré l’espace de la Région Centre-Val de Loire au Salon de l’agriculture : « La Chambre n’est pas l’exécutant de l’État ou de la Région pour la mise en œuvre de leur politique agricole. Nous sommes partenaires et nous associons nos moyens pour contribuer au développement de l’agriculture régionale ». L’élu consulaire a cité l’exemple des Contrats d’appuis aux filières, avant de poursuivre : « Les diversités d’opinions sur l’agriculture montrent que cette activité économique est complexe. Il n’y a pas les gentils et les méchants, les petites et les grandes exploitations, les bios et les conventionnels, l’agriculture paysanne et l’agriculture industrielle : c’est trop clair, trop simple et tellement faux ! ». Jean-Pierre Pierre Leveillard a ajouté : « Loin de tout dogmatisme, l’évolution de notre agriculture est en cours ».
L’année de la renaissance
Président de Région, François Bonneau a repris ces propos à son compte : « On ne peut pas inventer l’agriculture de demain avec des cadavres dans les placards. En perpétuelle évolution, celle-ci a besoin de toutes les énergies ». Et d’ajouter : « Si l’agriculture de demain se fera dans un cadre européen, nous avons également besoin d’un cadre national. Régionalement, nous mettrons en œuvre avec une ténacité absolue les évolutions nécessaires ». Le chef de l’exécutif régional a poursuivi : « On a besoin d’une agriculture impliquant tous les territoires ruraux : tourisme, œnologie, transformation, etc. 2019 doit être l’occasion d’un nouvel élan ».
Le ministre des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, était présent : « L’heure est à la recherche de solutions : c’est l’esprit des États généraux de l’alimentation et de la loi Egalim. Nous ne devons pas opposer les différents niveaux de responsabilités mais au contraire les consolider. 2019 doit être l’année de la renaissance dans les relations entre l’agriculture et les citoyens ».