Stéphanie Lepers et ses « Superflus »
En partenariat avec Bettina Schopphoff qui réalise les illustrations, Stéphanie Lepers a publié trois ouvrages pour la jeunesse sur le château de Fontainebleau et ses personnages, Napoléon et l’impératrice Joséphine.
« Je trouve chouette de partir de zéro et au fil des mois de voir naître un ouvrage en étant libre de lui donner la forme qu’on souhaite. »
Ces propos de Stéphanie Lepers résument son sentiment général alors que vient de paraître son troisième opus des Superflus de l’histoire, une collection destinée à la jeunesse sur le château de Fontainebleau.
Après l’histoire du château et de Napoléon 1er, ce dernier raconte l’incroyable destin de son épouse, l’impératrice Joséphine. Dans cette aventure, Stéphanie Lepers travaille à quatre mains avec l’artiste peintre et illustratrice Bettina Schopphoff, qui réalise de magnifiques dessins aux couleurs éclatantes.
Pourtant, rien ne prédestinait cette Lilloise d’origine, Bellifontaine d’adoption, à publier un livre, si ce n’est que l’écriture a toujours été un plaisir. De retour à Fontainebleau après dix ans de vie d’expatriée, notamment en Asie, un concours de circonstances va l’inciter à se lancer. Le château de Fontainebleau n’a pas de livre pour la jeunesse à proposer et l’un de ses amis qui travaille sur ce site lui propose d’en réaliser un.
Début 2015, cette mère de quatre enfants commence à travailler sur ce projet avec Bettina Schopphoff, qu’elle connaissait mais qu’elle avait perdue de vue depuis dix ans. Le duo décide de parler du château à travers la « petite histoire », en cherchant des anecdotes.
« Notre but était de montrer que c’est une demeure de famille qui vit et aussi de piquer la curiosité du lecteur à travers des anecdotes inconnues mais réelles », souligne Stéphanie Lepers.
En décembre 2015, le premier tome sur le château paraît aux éditions Les Superflus, qu’elles ont créées ; aucune maison d’édition n’étant intéressée par cet ouvrage de niche et cela malgré le soutien du château et du réseau des boutiques des musées nationaux.
Spécialisée dans la communication et l’événementiel, Stéphanie Lepers a souhaité s’entourer de personnes qui s’y connaissaient, que ce soit des historiens ou des guides, afin d’écrire un ouvrage le plus réaliste possible. La phase d’écriture terminée, place à des échanges avec l’illustratrice qui peut laisser libre cours à son imagination avec une volonté de faire vivre le texte par les mots et les images.
« On se complète », note l’auteure, qui dans les mois à venir va se focaliser sur d’autres casquettes du métier d’éditeur : la commercialisation et la recherche de nouveaux lieux de vente.
L. Goudet-Dupuis