Statut de l’agriculteur et transmission : thématiques phares du congrès des fermiers
« Si l’on ne fait rien, le fermier va disparaître au profit de l’ouvrier » a alerté Michel Randja, corédacteur du rapport d’orientation de la section nationale des fermiers et métayers (SNFM) de la FNSEA, le 8 février en conférence de presse.
LA SNFM, qui tiendra son 69e congrès les 22 et 23 février à Dax compte mettre en avant la question du statut de l’exploitant à distinguer de la définition de l’agriculteur. Aujourd’hui, un fermier compte une dizaine de bailleurs, explique la SNFM. Il devient dès lors de plus en plus difficile de mener une stratégie d’entreprise. Pour éviter que les fermiers ne voient les terres qu’ils exploitent dispersées par les propriétaires « en fuite », la SNFM milite pour une « transmission globale de l’exploitation » qui s’appuie sur le « fonds agricole » calculé par rapport à la rentabilité de l’exploitation. Pour rendre ce type de transmission attractif pour les propriétaires, la SNFM s’interroge notamment sur l’opportunité de les « récompenser » financièrement de leur acceptation de la transmission. Elle envisage par ailleurs de dissuader les propriétaires de faire gérer intégralement leurs terres par le biais du travail à façon en les sortant de la catégorie des bénéficiaires des aides Pac.