Série d'échographies chez Étienne de Saint-Laumer
Le partenariat entre le GDS et l'École nationale vétérinaire d'Alfort se poursuit. Les étudiants vétérinaires ont passé une matinée sur l'exploitation d'Étienne de Saint-Laumer à Thivars le 24 novembre.
Le partenariat entre le GDS et l'École nationale vétérinaire d'Alfort se poursuit. Les étudiants vétérinaires ont passé une matinée sur l'exploitation d'Étienne de Saint-Laumer à Thivars le 24 novembre.
Initié en 2020, le partenariat entre le Groupement de défense sanitaire du bétail du Centre (GDS Centre) et l'École nationale vétérinaire d'Alfort (Enva) s'est poursuivi cette année par une semaine de stage du 21 au 25 novembre. Une douzaine d'étudiants en sixième année de leur parcours y ont participé, certains venant aussi des écoles de Nantes ou de Toulouse.
300 échographies
C'est ainsi qu'ils se sont tous retrouvés le 24 novembre à Thivars, sur l'exploitation ovine d'Étienne de Saint-Laumer, avec pour mission de pratiquer des échographies sur une troupe de quelque trois cents brebis. L'éleveur avait tout juste installé son couloir de contention au sein de sa nouvelle bergerie, l'occasion de le tester.
De fait, tout s'est bien déroulé. Les bêtes ont défilé une à une sous les capteurs des échographes, histoire de déterminer si elles étaient pleines, et si oui de combien d'agneaux. Les brebis romanes sont plutôt prolifiques et il n'est pas rare qu'elles en portent deux ou trois. En revanche, celles qui ne sont pas pleines sont séparées et seront remises en lutte ultérieurement.
Les étudiants présents ont tous vocation à poursuivre dans la médecine vétérinaire rurale. « J'ai envie de continuer avec les petits ruminants, confie Lorette. Je vais vadrouiller quelques années et rester là où ça me plaira bien. Je vais m'associer et me poser quelque part. Nous sommes tous partis pour la rurale mais dans les cabinets de province, on fait toujours un peu de canine ».
Il y a urgence
Pour Paulina Carvalho, du Groupement technique vétérinaire du Centre, qui coordonne l'action, il faut faire connaître la région avec ce type d'action et mettre en avant ses atouts. « Il y a urgence : soixante vétérinaires partent bientôt à la retraite dans la région. Et il y a un trou d'air dans la formation, l'accès est désormais plus facile mais les nouveaux n'arriveront qu'en 2027. On espère que la situation n'empirera pas d'ici là ». Les éleveurs aussi…
« Si nous voulons des vétos, il faut jouer le jeu, souligne Étienne de Saint-Laumer. Ici, le vétérinaire parle de partir à la retraite dans deux ans et ça inquiète tout le monde… ».