Exposition
Se souvenir de Théodore Rousseau
La maison-atelier de l’artiste peintre Théodore Rousseau, à Barbizon (Seine-et-Marne), propose jusqu’au 16 juin une exposition soulignant la force de son œuvre et l’empreinte laissée. Deux artistes contemporains ont été invités à donner vie à cette exposition.
La maison-atelier de l’artiste peintre Théodore Rousseau, à Barbizon (Seine-et-Marne), propose jusqu’au 16 juin une exposition soulignant la force de son œuvre et l’empreinte laissée. Deux artistes contemporains ont été invités à donner vie à cette exposition.
Alors que l’œuvre de Théodore Rousseau intéresse beaucoup aujourd’hui pour son rapport à la nature, et notamment à la forêt, sa maison-atelier (Musée départemental des peintres de Barbizon) située dans la rue principale de Barbizon (Seine-et-Marne) accueille jusqu’au 16 juin Se souvenir de Théodore Rousseau (1812-1867). Cette exposition fait écho à la rétrospective Théodore Rousseau la voix de la forêt présentée au Petit Palais à Paris.
Un fervent défenseur de la forêt de Fontainebleau
Cette présentation, entre documentaire et fiction, rend hommage à celui qui est considéré comme l’un des fondateurs de l’école de Barbizon et l’un des pionniers de la défense de la forêt de Fontainebleau. Avec le soutien d’autres artistes, dont George Sand, il a obtenu de l’empereur Louis-Napoléon Bonaparte la création de la première « réserve artistique », premier site naturel protégé au monde.
Ainsi, en entrant, on découvre le lieu et l’homme, puis on poursuit avec différents dessins, gravures et héliogravures choisis par Alfred Sensier, exécuteur testamentaire du peintre, pour constituer le livre vérité de Rousseau, accompagnés de l’œuvre de Grégory Brichert Peindre des lieux-dits, dire des lieux peints. Ce dernier met en scène 249 formats de tableaux projetés comme des fantômes qui viennent hanter le lieu avec leur ombre, accompagnés du titre façon voix GPS. En parallèle, un poème composé de 249 occurrences de verbes à l’infinitif est affiché.
À l’étage, son goût pour la forêt, mais aussi des roches, est mis en avant, tout comme la stèle où Henri Chapu a sculpté un médaillon, inséré dans un rocher, avec les portraits de Théodore Rousseau et Jean-François Millet. Des clichés sur le thème « Dans la forêt rougeoiement » de Julia Dupont, qui a fait de la forêt son terrain de jeu, sont exposés. La couleur rouge en écho aux couchers de soleil, flaques de lumière et teintes pourpres des paysages des tableaux de Rousseau, constitue ainsi le fil conducteur.
Si cette exposition reste modeste, elle offre aux visiteurs l’occasion d’aller découvrir l’auberge Ganne, située à quelques pas, et la forêt.
Une programmation complète accompagne cette exposition, dont une randonnée samedi 15 juin « par monts et par bois ».