Partenariat
Sdis 77, profession et représentants des communes signent une convention
Une convention entre la profession agricole, le Sdis 77*, l’Union des maires et des présidents d’EPCI et l’Association des maires ruraux de Seine-et-Marne a été signée le 31 mai à Melun.
Une convention entre la profession agricole, le Sdis 77*, l’Union des maires et des présidents d’EPCI et l’Association des maires ruraux de Seine-et-Marne a été signée le 31 mai à Melun.
Face à une situation de tension que le Sdis 77* connaît depuis quelques années en période de moisson, sapeurs-pompiers, FDSEA 77 et JA 77 se sont rapprochés afin de collaborer au mieux pour circonscrire les incendies de récoltes ou de chaumes.
Depuis quelques mois, des discussions sont menées afin de faciliter la communication entre la profession et les soldats du feu. Chacun des cinq groupements départementaux du Sdis 77 disposera de référents du milieu agricole — les vingt-sept présidents de cantons — qui permettront la remontée d’informations.
Ces discussions se sont traduites par une convention entre la profession agricole, le Sdis 77, l’AMF 77 (Association des maires et présidents d’intercommunalité de Seine-et-Marne) et l’Association des maires ruraux de Seine-et-Marne, signée officiellement lundi 31 mai à l’état-major du Sdis 77, sous l’égide du préfet. « Nous avons tout intérêt à formaliser notre collaboration qui, dans certains cas extrêmes, comme ce que nous avons connu à Augers-en-Brie, nous a permis de décupler l’efficacité des secours. Cela permet aux agriculteurs de se coordonner avec les pompiers mais aussi de protéger celui qui se met à leur service avec son tracteur », a souligné le président de la FDSEA 77, Cyrille Milard. Des propos appuyés par le colonel Dominique Guilhem, directeur adjoint du Sdis 77 : « Cette signature est le résultat d’un travail partenarial entre les services d’urgence, les collectivités territoriales et la profession agricole. Elle met en synergie plusieurs acteurs. Chacun apporte une pierre pour œuvrer contre les feux d’espaces naturels qui s’intensifient sous nos latitudes. C’est une façon de protéger la richesse agricole, l’outil de travail des producteurs, voire des implantations humaines ».
Des journées de formation des pompiers directement dans une ferme, qui pour l’instant ont dû être reportées en raison de la crise sanitaire, permettront de présenter les types de matériels utilisés par les agriculteurs et leurs spécificités.
Enfin, la mise en place d’une carte départementale d’alerte quotidienne permettra d’anticiper les besoins en fonction des jours de moisson par territoire et de pré-positionner les forces d’intervention.L.G.-D.
*Service départemental d’incendie et de secours de Seine-et-Marne.