Essonne
Saint-Hilaire : non à la décharge du Grand Paris
Une manifestation a eu lieu dimanche 2 mai à Saint-Hilaire (Essonne) contre le projet de stockage des terres du Grand Paris.
Une manifestation a eu lieu dimanche 2 mai à Saint-Hilaire (Essonne) contre le projet de stockage des terres du Grand Paris.
À Saint-Hilaire (Essonne), la mobilisation était importante dimanche 2 mai contre le projet de stockage des terres issues du Grand Paris sur une parcelle agricole.
À l'initiative de l'association ADSE Saint-Escobille, soutenue par de nombreux élus, associations et syndicats, un premier point de rendez-vous avait été fixé en début d'après-midi directement au bord du site concerné au lieu-dit Ardenne-La Saboterie.
Plusieurs élus du monde agricole, également opposés à ce projet, étaient présents, dont le président de la FDSEA Île-de-France, Damien Greffin, le président du syndicat local d'Étampois-Hurepoix, Benoit Mazure, ou encore le président des Jeunes agriculteurs du canton de l'Essonne, Victor Rabier.
L’occasion a ainsi été donnée à chacun de découvrir les caractéristiques des lieux, une vaste plaine, dans laquelle pousse aujourd'hui du blé et qui est appelée à subir de profondes transformations si le projet se concrétise.
« Il est prévu 1,4 million de mètres cubes de terres de construction sur huit ans, explique le maire de la commune, Stéphane Demeulemeester. Cela représente près d'une centaine de camions par jour. Nous sommes déterminés à stopper ce projet fou. Nous travaillons avec la Safer pour faire préemption d'une parcelle et nous avons également pris un arrêté pour fermer l'ensemble des voiries communales au transport de plus de 3,5 tonnes ».
L'édile évoque une hauteur de 8 mètres de terre sur l'ensemble du site de 34 hectares une fois le chantier achevé. Le projet prévoit également l'abattage entier d'une parcelle boisée située légèrement en contrebas de la parcelle agricole. Là, la hauteur de terres stockées pourrait atteindre 12 mètres de haut.
Dimanche, la manifestation s'est ensuite poursuivie à Étampes, au niveau du rond-point du centre commercial Leclerc, où l'ensemble des riverains et opposants au projet se sont regroupés pour mettre en place un barrage filtrant et ainsi interpeller et sensibiliser les automobilistes sur le projet.