Protéagineux
Réussir l'implantation de la féverole de printemps
L’implantation de la féverole de printemps approche. De la réussite de ce chantier dépend une bonne partie du bon développement végétatif de la culture, et de l’expression de son potentiel final. Terres Inovia rappelle les principales règles de réussite de l’implantation.
L’implantation de la féverole de printemps approche. De la réussite de ce chantier dépend une bonne partie du bon développement végétatif de la culture, et de l’expression de son potentiel final. Terres Inovia rappelle les principales règles de réussite de l’implantation.


La féverole de printemps s’adapte à de nombreux sols mais reste sensible aux réserves hydriques faibles (< 100 mm) car la fin de son cycle s’expose souvent à des stress hydriques (juin-juillet). Il faut donc privilégier les parcelles possédant une bonne réserve utile. Et également, éviter les sols séchants, ceux argileux lourds et les limons battants hydromorphes, moins propices au développement de la féverole et de ses nodosités en début de cycle.
Une parcelle bien structurée
Même si la féverole possède un pivot puissant, il reste nécessaire de faciliter son enracinement et sa nodulation en s’assurant de la bonne structuration du sol sur les 15-20 cm, profondeur où se développent la plupart de ses nodosités ainsi que ses radicelles, garantes de l’essentiel de son alimentation en nutriments. Ses racines doivent pouvoir atteindre le second horizon afin de mieux valoriser l’eau.