AG de la FDSEA 77
Arnaud Rousseau : « Regardons ce que l’on peut apporter à la société »
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a évoqué son engagement et répondu aux questions des cantons durant la partie statutaire de l’assemblée générale de la FDSEA 77, le 30 mai à Provins.
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a évoqué son engagement et répondu aux questions des cantons durant la partie statutaire de l’assemblée générale de la FDSEA 77, le 30 mai à Provins.
Élu président de la FNSEA le 13 avril, Arnaud Rousseau a assisté à la partie statutaire de l’assemblée générale de la FDSEA 77 mardi 30 mai à Provins.
En préambule à la partie dédiée aux questions des cantons, il est revenu sur son engagement au niveau national, « une responsabilité d’intérêt général afin de porter l’agriculture française qui est plurielle », et précisé les trois axes de travail pour sa mandature : la souveraineté alimentaire à travers la compétitivité et le revenu des exploitations agricoles ; le renouvellement des générations avec l'enjeu de l'attractivité des talents et enfin, renouer avec la société grâce à une communication de base. « La mode est à la passionaria de l’environnement. Arrêtons d’être sur la défensive. Il nous faut communiquer », a insisté l’exploitant agricole seine-et-marnais.
Puis, en duo avec son successeur à la présidence de la FDSEA 77, Cyrille Milard, il a répondu aux questions des cantons sur des thématiques aussi variées que l'irrigation, les gaz à effet de serre, l’élevage pour « lequel le rapport de la Cour des comptes n’est pas entendable. Je ne supporte pas qu’on me dise ce que je dois mettre dans mon assiette. Les institutions sont attaquées mais là, ce sont elles qui mettent de l’huile sur le feu ».
Concernant les phytosanitaires, il a assuré que « la FNSEA se bat et se battra pour que les agriculteurs conservent des moyens de production et qu’aucune règle franco-française ne s’applique si elle ne l'est pas chez nos voisins européens ».
« La FNSEA essaie de garder une position équilibrée. Le mot produire est en train de retrouver ses lettres de noblesse. Mais nous avons besoin de donner de la perspective. On est collectivement beaucoup trop sur le reculoir. Notre métier a du sens et il est plein d’avenir », que ce soit pour nourrir le monde, produire de l’énergie ou bien encore décarboner. « Sortons de notre citadelle assiégée. Les militants vendent de la peur. Montrons que notre production alimentaire est la plus vertueuse du monde. Regardons ce que l'on peut apporter à la société ».
La réponse à la question sur le possible conflit entre les présidences FNSEA et Avril gestion n'ayant pas été apportée faute de temps, nous y reviendrons dans une prochaine édition.
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