Refus de cultiver des OGM : les demandes de 14 États membres acceptées par les entreprises de biotechnologie
Sur les dix-neuf États membres de l’UE qui ont eu recours à la nouvelle législation européenne pour demander à Bruxelles l’interdiction sur tout ou partie de leur territoire de la culture des OGM, 14 (dont la France) ont déjà obtenu gain de cause, a indiqué la Commission européenne le 4 novembre.
Les entreprises concernées (Monsanto, Syngenta et Dow AgroScience) ont accepté que ces pays soient exclus du champ d’autorisation des OGM pouvant être cultivés dans l’UE (le MON810) ou en cours d’examen (au nombre de cinq). Outre la France, les États concernés sont : l’Allemagne, la Bulgarie, Chypre, la Lettonie, la Grèce, la Croatie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, les Pays-Bas, la Lituanie, le Royaume-Uni pour l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord, et la Belgique pour la Wallonie. L’Italie, le Danemark, la Slovénie, le Luxembourg et Malte attendent quant à eux la réponse des sociétés de biotechnologie.