Aller au contenu principal

À Rambouillet, l’atelier de découpe monte en puissance

Mis en service en juin 2017, l’atelier de découpe de Rambouillet (Yvelines) connaît une belle croissance d’activité au fil des mois. Reportage.

Côtes de bœuf, entrecôtes, steaks, escalopes, mais aussi saucisses, merguez et bientôt tripes, rillettes et saucissons. À Rambouillet (Yvelines), plusieurs centaines de kilos de viande découpée et/ou transformée sortent chaque semaine de l’atelier de découpe.

Voilà bientôt un an que cet outil pensé et créé par et pour les éleveurs franciliens est entré en service. Un an que les professionnels peuvent confier leurs bêtes et récupérer les colis prêts pour la vente à la ferme.

Découpe, transformation, mise sous vide, étiquetage, et même livraison des colis à la ferme, tout est proposé clé en main. L’atelier de découpe a déjà séduit dix-sept éleveurs franciliens et son activité ne cesse de croître. « Nous avons traité seize tonnes depuis le début de l’année 2018, c’est deux fois plus que le volume traité les premiers mois et le planning de l’équipe se charge de plus en plus, ce qui nous fait envisager une évolution très prochaine », explique Dominique Rey.

L’éleveur de Gambais (Yvelines) est président de la SCIC Valor Viande Île-de-France, la structure juridique qui porte l’atelier de découpe, depuis décembre 2017. Il a succédé à Germain Genty, éleveur à Saint-Martin-de-Bréthencourt (Yvelines) qui en est resté trésorier.

« Trois personnes travaillent actuellement dans l’atelier : un boucher, un préparateur et un apprenti boucher, reprend Dominique Rey. Nous sommes dans une période charnière et nous envisageons d’agrandir l’équipe dans les semaines à venir, car d’une part les tonnages sont de plus en plus importants, et d’autre part, nous allons développer de nouvelles possibilités de transformation. »

En effet, si le bœuf, le veau, l’agneau et les volailles sont déjà traités, l’atelier acceptera bientôt le porc, et le poste de transformation « chaude » — qui permettra la préparation de rillettes et pâtés notamment — entrera en fonctionnement d’ici quelques semaines.

Des perspectives sur lesquelles Dominique Rey compte pour attirer de nouveaux adhérents. « La SCIC compte essentiellement des éleveurs des Yvelines, de l’Essonne et du Val-d’Oise. Nous aimerions également séduire ceux de Seine-et-Marne et pour cela, nous sommes en train de mettre en place une possibilité de transport des carcasses depuis l’abattoir de Meaux notamment, car c’est le principal frein aujourd’hui pour les professionnels. »

Ce nouvel outil assurant une traçabilité de la bête à 100 % et la possibilité de composer ses colis de viande de façon personnalisé apporte un nouveau souffle à l’élevage francilien.

Dans les fermes, il est même à l’origine de réflexions pour des projets de diversification. « Cela donne des idées et des perspectives à certains et notamment aux jeunes, sourit Dominique Rey. On ne s’y attendait pas forcément mais c’est une bonne nouvelle pour l’élevage ».

Lire aussi : La SCIC Valor Viande Île-de-France poursuit son développement

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

De gauche à droite, Éric Thirouin, président de l'AGPB, François Jacques, secrétaire général d'Arvalis, Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France, Mélanie Franche, ingénieure chez Arvalis et animatrice de la filière Orges brassicoles, Philippe Dubief, président de la filière orges brassicoles pour Arvalis et l'AGPB, Jérôme Fabre, directeur de la région Est d'Arvalis, Benoît Piétrement, président d'Intercéréales, Jean-Philippe Jélu, président de Malteurs de France ...
La filière brassicole unie pour relever les défis
Renforcer la compétitivité de chaque maillon de la chaîne et anticiper les évolutions des marchés, telles étaient les priorités…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
Vendredi 14 mars, à Orléans. La nouvelle chambre d'Agriculture Centre-Val de Loire a été installée. Elle est présidée par Maxime Buizard Blondeau (5e à d.). Il succède à Philippe Noyau.
Maxime Buizard Blondeau élu à la tête de la chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire
Lors de la session d’installation de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire,  vendredi 14 mars à…
Lundi 31 mars, entre Itteville et Cerny (Essonne). Une dizaine d'agriculteurs se sont donné rendez-vous pour faire part de leur mécontentement.
Les agriculteurs se mobilisent à cause des routes trop étroites
Les agriculteurs de l'Essonne ont organisé une manifestation lundi 31 mars à l'aube. L'objectif était de démontrer la…
À Leudeville (Essonne), mardi 18 mars. Pour revenir sur la Ferme de Bressonvilliers, les gens du voyage ont détruit le portail qu'avait installé Tanguy Schintgen.
Les difficultés se succèdent à la Ferme de Bressonvilliers
Malgré de nombreuses péripéties, le projet de la Ferme de Bressonvilliers à Leudeville (Essonne) avance petit à petit. Les deux…
Le 6 avril, à Sours. Les chalands se sont déplacés en nombre à la brasserie de Chandres à l'occasion de son vingtième anniversaire, fêté sous un soleil radieux.
6 000 visiteurs pour les 20 ans de la Brasserie de Chandres
La Brasserie de Chandres, à Sours (Eure-et-Loir), a fêté ses 20 premiers printemps les samedi 5 et dimanche 6 avril autour…
Publicité