Lait
Race prim'holstein : « un bon potentiel laitier dans le département »
Mardi 2 novembre, le Syndicat des éleveurs de la race prim'holstein de Loir-et-Cher a organisé son assemblée générale à Savigny-sur-Braye. Les résultats de la race dans le département y ont été présentés.
Mardi 2 novembre, le Syndicat des éleveurs de la race prim'holstein de Loir-et-Cher a organisé son assemblée générale à Savigny-sur-Braye. Les résultats de la race dans le département y ont été présentés.
L'assemblée générale du Syndicat des éleveurs de la race prim'holstein de Loir-et-Cher s'est tenue mardi 2 novembre à Savigny-sur-Braye. Jean-Paul Mette, technicien classificateur au sein de l'association Prim'holstein France (PHF), y a été convié afin de présenter les résultats génétiques 2021 de la race dans le département.
Les résultats
En Loir-et-Cher, 6 480 vaches laitières sont inscrites au contrôle laitier et 1 880 à PHF. Dans le département, l'index de synthèse unique (ISU) moyen, qui combine les caractères de production, les caractères fonctionnels et la synthèse des caractères morphologiques, est à peu près semblable à la moyenne française. Il est de 124 en vaches, 135 en génisses de plus de 18 mois et de 145 pour les génisses de moins de 18 mois.
Selon Jean-Paul Mette, le département a « un très bon potentiel lait » en prim'holstein. Selon les résultats de l'association, l'index lait des vaches est en moyenne de 271 kg en Loir-et-Cher contre 145 kg en France. L'index du taux protéique est de 0,22 g/kg de lait au lieu de 0,16 g/kg de lait en France. Enfin, le taux butyreux est quant à lui de 0,10 g/kg de lait. Il est en dessous de la moyenne française qui est de 0,31 g/kg de lait. « Cela s'explique par la génétique, on a un effet troupeau hyperproductif au niveau du TB. »
En termes de morphologie, les éleveurs du département ont néanmoins encore des progrès à faire. À l'exception de l'index membre, qui est dans la norme, les index morphologie, mamelle et corps sont inférieurs à la moyenne française. « C'est un poste à surveiller si l'on veut que les vaches vieillissent », insiste Jean-Paul Mette.
Des améliorations sont également à apporter concernant les résultats fonctionnels. Par exemple, le taux moyen de cellules dans le lait en Loir-et-Cher dépasse celui de la France : 215 000 cellules dans le tank au lieu de 208 000. L'âge au premier vêlage est un peu tardif : « Il est en moyenne à 29 mois. On pourrait facilement gagner quatre mois », affirme le technicien. Enfin, l'âge à la réforme est quant à lui trop précoce. « On réforme les vaches à 5 ans. Elles sont tout juste adultes à cet âge. »
Modification de la table de pointage
Jean-Paul Mette a également présenté les nouveautés, en termes de génétique, de l'année 2021. La table de pointage des vaches laitières en race prim'holstein, qui permet d'attribuer une note sur 100 aux élevages, a notamment été modifiée au 1er janvier 2021. « L'objectif est d'apporter de la modernité, en intégrant les changements de production et de morphologie, et de l'efficience en ayant des vaches plus productives et mieux adaptées au système. L'idée était aussi de mettre en avant la passion des éleveurs avec de belles vaches », affirme Jean-Paul Mette.
Désormais, l'état de la mamelle compte pour 43 % de la note globale des exploitations au lieu de 45 %. La solidité du bassin vaut aujourd'hui pour 12 % de la note, les membres 25 % au lieu de 20 %. Enfin, la capacité laitière a remplacé le poste format. « On a gardé 60 % de format, intégrés dans ce poste. »