Édito
Betteraves : Où en est le protocole de compensation financière en cas de jaunisse
Alexandre Pelé, président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) Centre-Val de Loire, tient à faire le point, à la suite de l'interdiction des néonicotinoïdes (NNI), sur la compensation financière promise par l'État en cas de jaunisse.
Alexandre Pelé, président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) Centre-Val de Loire, tient à faire le point, à la suite de l'interdiction des néonicotinoïdes (NNI), sur la compensation financière promise par l'État en cas de jaunisse.
« Alors que les semis de betteraves se finalisent, vous êtes nombreux à nous interroger sur l’avancée des négociations pour définir les modalités de la compensation financière en cas de jaunisse lors de la campagne 2023. En effet, comme vous avez pu le lire ou l’entendre dès le 23 janvier dernier, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, s’est engagé à une couverture de l’intégralité des pertes liées à la jaunisse, sans plafond ni franchise. Depuis, le dispositif est en construction avec les services du ministère de l’Agriculture. Nous regrettons qu’il n’ait pas abouti avant les semis, pour accompagner le risque pris par les planteurs. Mais, pour sortir du cadre des aides de minimis et éviter le plafonnement à 20 000 euros par exploitation, le choix retenu est celui dit des ''mesures de crise'' de l'article 221 de l’OCM. Il requiert d'être notifié à la Commission européenne puis validé, ce qui nécessite plus de temps.