Première journée des partenaires Osons l’élevage
Le 27 septembre à Châteauneuf-sur-Loire, la chambre d’Agriculture a réuni ses partenaires engagés dans la charte Osons l’élevage dans le Loiret.
Le 27 septembre à Châteauneuf-sur-Loire, la chambre d’Agriculture a réuni ses partenaires engagés dans la charte Osons l’élevage dans le Loiret.
Lancé en janvier 2021 par la chambre d'Agriculture du Loiret, le projet Osons l'élevage a pour objectif de préserver les ateliers d’élevage existants et de développer la polyculture-élevage dans les territoires. Un peu plus d'un an après, la chambre d'Agriculture a organisé une journée dédiée aux partenaires de la charte, mardi 27 septembre, pour qu'ils puissent échanger, faire part de leurs retours et construire ensemble les actions à venir.
Afin de structurer cette rencontre, la journée a été divisée en deux parties. Le matin, les partenaires ont pu visiter l'élevage en bovin viande du Gaec Prud'homme, qui les accueillait, et ainsi échanger entre filières.
L'après-midi était quant à lui consacré aux ateliers participatifs afin de répondre à une problématique majeure : quelles sont les actions à mettre en place pour le développement de l'élevage dans le Loiret ? « Le maintien de l'élevage et le développement de la polyculture-élevage sont des objectifs majeurs pour notre mandature, a souligné Jean-Marie Fortin, président de la chambre d'Agriculture du Loiret. Nous sommes convaincus que dans le temps, et sans ignorer les problèmes conjoncturels actuels, il s'agit d'un moyen de résilience pour les exploitations loirétaines. Le département possède de véritables atouts, avec un potentiel fourrager et céréalier pour une alimentation quantitative et qualitative indéniable. Il subsiste également des lieux d'abattage importants, reconnus, et qui continuent d'investir. Le Loiret peut compter sur la présence de filières structurées ainsi que sur un réseau de conseils et d'expertises. Enfin, nous sommes proches du plus gros bassin de consommation de France : l'Île-de-France, avec 16 millions de consommateurs. Refuser de telles opportunités pour notre département agricole serait une erreur certaine face aux différents enjeux de transitions qui se profilent ».
Témoignage : Jason Bouclet n'a pas eu peur de s'installer en polyculture-élevage
Installé depuis 2019 sur une exploitation en polyculture-élevage à Fay-aux-Loges, Jason Bouclet n'a jamais douté. À 26 ans, il reprend 50 % du Gaec des Maisons Pavées à un des deux associés sortants. « Dès mon installation, il a fallu investir dans des machines à traire, précise le jeune homme. Nous avons donc réalisé des travaux et bénéficié d'un Plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations (PCAE). Mon installation récente nous permettait d'obtenir des points supplémentaires pour recevoir des aides de l'Europe. Grâce à ça, nous avons pu développer cette activité en renouvelant nos machines ».
Aujourd'hui, Jason Bouclet travaille avec un associé et un salarié à mi-temps pour s'occuper de 95 vaches laitières prim'holstein sur 180 hectares, dont 60 sont irrigués. « J'ai grandi à seulement un kilomètre de l'exploitation. J'ai fait mes études en agriculture et effectué mes stages dans cette ferme. Cet apprentissage nous a appris à travailler ensemble. L'élevage ne m'a jamais fait peur. Lorsque l'on évolue dans cette filière, on appréhende certainement moins de s'y lancer sans réelle expérience. »