Plantes compagnes : une enquête pour en savoir plus
Limiter les intrants, lutter contre les bioagresseurs, les atouts des plantes compagnes sont nombreux mais souffrent d'un manque de connaissances.
Limiter les intrants, lutter contre les bioagresseurs, les atouts des plantes compagnes sont nombreux mais souffrent d'un manque de connaissances.
Les cultures associées présentent des atouts pour répondre aux enjeux environnementaux et économiques auxquels l'agriculture fait face. Cette pratique peut notamment contribuer à réguler certains bioagresseurs (ennemis des cultures) et à limiter les intrants. Cependant, la pratique se développe généralement peu en dehors de l’agriculture biologique. Cette faible adoption peut s’expliquer par un manque de connaissances quant à l’effet des associations sur les bioagresseurs, aux aspects techniques de leur conduite (techniques de semis, de désherbage, de récolte…), à la disponibilité en matériel adapté et aux possibilités de débouchés…
Des travaux ont déjà été menés. Par exemple, différents essais, conduits notamment par Terres Inovia et des chambres d’Agriculture, ont montré que l’association du colza à des légumineuses à l’automne permettait une réduction des dégâts de grosses altises et charançons du bourgeon terminal.