Philippe Noyau succède à Guy Vasseur à la présidence de la chambre
Lors de la session de la chambre d’Agriculture, le 24 février à Blois, Philippe Noyau en a été élu président.
C’est une session de la chambre d’Agriculture particulière et émouvante qui s’est déroulée le 24 février, à Blois : Philippe Noyau, y a été élu président.
À peine ses fonctions prises, il a adressé ses premiers mots de président à Guy Vasseur, son prédécesseur pendant vingt-et-un ans, chaleureusement applaudi par l’assemblée : « Tu es un grand homme qui a marqué l’histoire. »
Le nouveau président a poursuivi en présentant la ligne qu’il compte mener : adaptation, soutien et proximité auprès des agriculteurs.
Il a également souligné la volonté de mutualiser les moyens avec la chambre régionale « pour gagner en capacité d’actions » ainsi qu’avec la chambre de Commerce et d’Industrie et celle des Métiers et de l’Artisanat.
Pour finir, il s’est adressé aux élus en rappelant leur rôle : « Vous êtes un relais de la chambre, à l’écoute du terrain, et vous portez des actions dans l’intérêt général. »
Par la suite, Guy Vasseur a été élu premier vice-président de la chambre d’Agriculture afin de poursuivre les négociations salariales en cours ; des négociations qu’il avait ouvertes : « J’accepte cette responsabilité pour quelques semaines voire quelques mois, jusqu’à un accord avec le personnel de la chambre. »
La session s’est poursuivie avec les interventions de différents agriculteurs sur les actualités agricoles, adressées directement au préfet, Yves Le Breton, et au directeur des Territoires (DDT), Pierre Papadopoulos.
Il a été question du sujet « aberrant » des surfaces non agricoles (SNA) et du nombre d’anomalies par dossier (332 pour un agriculteur présent ce jour-là), du long délai de paiement des aides du Plan de compétitivité et d’adaptation des entreprises agricoles (PCAE) 2015 à cause d’un problème informatique (le logiciel n’a toujours pas été créé), de la demande de la profession de la levée de l’embargo russe ainsi que celle de contrôles plus pédagogues, de la crise de l’élevage et de la chute généralisée des cours…
« On vous parle de bon sens paysan. Quand est-ce que vous aurez le bon sens administratif ? », s’est interrogé Jacky Pelletier. Et Arnaud Bessé d’ajouter : « Par pitié, tout ce que vous pouvez nous simplifier, faites-le. »