Innov-agri
Penser son intervention en fonction du sol, du climat et de la plante
Pour les deux associés du Gaec de Beauchene dans le Lochois (Indre-et-Loire), le travail du sol se module en fonction de trois critères principaux : le climat de l’année, le précédent et la culture envisagée, et enfin le type de sol. Témoignage.
Pour les deux associés du Gaec de Beauchene dans le Lochois (Indre-et-Loire), le travail du sol se module en fonction de trois critères principaux : le climat de l’année, le précédent et la culture envisagée, et enfin le type de sol. Témoignage.


À Orbigny (Indre-et-Loire), les deux associés du Gaec de Beauchene exploitent 460 hectares de céréales. La mise en place de cultures de printemps dans la rotation (de type blé, orge d’hiver, colza, blé, tournesol ou maïs grain) permet de disposer de parcelles relativement exemptes d’adventices. La SAU, drainée à 80 %, est composée de limons battants et de perruches argileuses.
Une stratégie de travail du sol très variable
Avant un colza cultivé avec une plante compagne, bien souvent derrière une orge d’hiver, du lisier de porc déshydraté est apporté. Il est incorporé dans le sol avec un passage de déchaumeur à disques. Les céréaliers passent ensuite le décompacteur afin de fissurer le sol (pour le pivot du colza.) Le décompacteur est accouplé à la herse rotative « pour obtenir une terre fine, indispensable à une bonne levée », précisent-ils.