Ouverture de la chasse : état des lieux de la faune en Seine-et-Marne
Zoom sur l'état des lieux de la faune dans la plaine seine-et-marnaise au lendemain de l’ouverture de la saison de chasse.
Zoom sur l'état des lieux de la faune dans la plaine seine-et-marnaise au lendemain de l’ouverture de la saison de chasse.
Un beau soleil a accompagné les chasseurs ce dimanche 17 septembre, jour d’ouverture de la campagne de chasse 2023-2024.
Très attendu des chasseurs de petit gibier, ce moment est également l’occasion de faire le point sur l’état de la faune dans la plaine avec la Fédération départementale des chasseurs de Seine-et-Marne (FDC 77).
Concernant la perdrix grise, emblème des plaines seine-et-marnaises, la reproduction est encore une fois moyenne avec un indice départemental de quatre jeunes par poule — comptage réalisé sur les zones en GIC (Groupement d’intérêt cynégétique).
Il en est de même pour le faisan commun. Le printemps peu clément, tant au niveau des températures que de la pluviométrie, a causé du tort à la reproduction. Toutefois, la population de faisans communs ne cesse pas de croître sur une grande majorité du département. Ces conditions météorologiques ont également eu une incidence sur la reproduction du gibier d’eau qui s’avère globalement médiocre.
Aucun cadavre de lièvre, espèce sensible aux zoonoses en cette période, n’a été reçu par la FDC 77, ce qui laisse espérer une bonne ouverture.
Concernant le pigeon ramier, il est toujours présent en nombre sur le département.
Enfin, la caille des blés est encore bien présente sur le département, surtout sur les territoires aménagés avec des couverts faunistiques (MAEC) ou des Cipan (Cultures intermédiaires pièges à nitrates) semées à la volée.
Notons que la FDC 77 a plus que doublé les surfaces aménagées dans le département avec plus de 540 hectares. Près de 630 hectares sont contractualisés en Mesures agro-environnementales et climatiques répartis sur une bonne partie de la frange est du département.
La grande faune, quant à elle, semble avoir connu une bonne année de reproduction avec des remontées de terrain comptabilisant de nombreuses chevrettes accompagnées de deux faons et une naissance de marcassins assez conséquente.
Les températures chaudes du moment ont retardé légèrement le brame du cerf élaphe qui devrait connaître son pic d’activité durant la deuxième quinzaine de septembre.
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