Les JA 45 mobilisés contre la liquidation de l’agriculture
Mercredi 8 février, les Jeunes agriculteurs ont pris part à la manifestation à Paris pour défendre l'agriculture française et ses moyens de production.
Mercredi 8 février, les Jeunes agriculteurs ont pris part à la manifestation à Paris pour défendre l'agriculture française et ses moyens de production.
Mercredi 8 février, les agriculteurs, salariés, étudiants venus des quatre coins de la France ont manifesté à Paris pour défendre plusieurs filières du monde agricole impactées par les mutations réglementaires ou climatiques. À l’initiative de la FNSEA Grand bassin parisien et de la Confédération générale des planteurs de betteraves, les régions FNSEA voisines ainsi que les organismes départementaux et régionaux du réseau Jeunes agriculteurs se sont joints à cette mobilisation.
En cause, la suppression continue des moyens de production en agriculture et la mise en œuvre de contraintes réglementaires intenables parmi lesquelles les Zones de non-traitement (ZNT), les politiques nitrates, la hausse du prix des énergies et des engrais, le durcissement de la nouvelle Pac avec les éco-régimes ou encore le retour de la jachère, sans oublier la décision européenne de justice actant la fin des néonicotinoïdes sur la betterave sucrière. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Nos détracteurs ont voulu résumer cette manifestation en nous présentant comme des défenseurs des produits phytos, mais l’attaque est un peu grossière. Dans le cortège, il n’y avait pas que des adhérents producteurs de betteraves. La force d’un réseau, c’est aussi d’être solidaire », indique Gabriel Beaulieu, président de Jeunes agriculteurs Loiret.
« Ces interdictions ou contraintes couplées à l’inaction du gouvernement pour soutenir de nombreuses filières telles que les cerises, les pommes, les endives ou la fécule de pomme de terre mettent en péril nos productions agricoles. Nous devons tout mettre en œuvre pour favoriser la transition dans nos champs, mais si c’est pour favoriser les importations massives de produits étrangers issus de cultures traitées avec des produits phytosanitaires interdits en Europe, mettant en péril de nombreux territoires, une multitude d’emplois mais aussi la souveraineté alimentaire et énergétique de la France, il n’en est pas question », conclut Gabriel Beaulieu.