Michel-Edouard Leclerc ironise sur le «feuilleton» des négociations commerciales
Michel-Edouard Leclerc raille le «feuilleton» que constituent les polémiques sur les négociations commerciales, «un marronnier pour la presse, un prétexte hypocrite pour les industriels, une pression inefficace sur les distributeurs», affirme-t-il dans une note de blog, le 21 octobre.
«Les éleveurs peuvent toujours aller manifester sur les parkings des E.Leclerc. Que croyez-vous qu’il adviendra ? Qu’on va relever les prix ? Comme ça, sur injonction ? Et les consommateurs vont applaudir et vont acheter plus ?», développe-t-il. A l’adresse des politiques, il rappelle que «ce ne sont pas les distributeurs qui négocient les droits de douane, les traités de libre-échange ou qui suscitent l’embargo russe». Selon lui, la réalité est que «les agriculteurs sont pris dans un étau : en amont les approvisionnements sont instables et les cours volatiles. En aval, les subventions diminuent avec la nouvelle PAC, et le marché se mondialise : Nestlé, Danone, Unilever font leurs courses partout sur la planète». Il affirme toutefois que «les distributeurs et E.Leclerc au 1er chef, acceptent bien volontiers une main sincèrement tendue, un partenariat, hors de ces futiles polémiques, pour participer à la revalorisation des produits agricoles français».