L’Internet très haut débit passe au-dessus des parcelles
Le développement de l’Internet à très haut débit passe par le déploiement de fibre optique sur les lignes électriques existantes. Une réunion sur ce thème a été organisée le 10 septembre à la chambre d’Agriculture.
Le syndicat mixte Eure-et-Loir numérique, en charge du développement de l’Internet à très haut débit sur le territoire eurélien, a organisé une série de réunions d’information pour expliquer sa démarche aux exploitants agricoles, comme à Chartres le 10 septembre.
En effet, cette montée en puissance du débit numérique passe par le déploiement d’un réseau de fibre optique. Or, s’il est prévu d’enterrer une bonne part de ce réseau — environ huit cents kilomètres —, le reste — 170 kilomètres— sera aérien et passera donc au-dessus des parcelles.
Le syndicat a expliqué que la pose se ferait sur une servitude existante — la ligne du réseau électrique moyenne tension —, et à six mètres de hauteur.
L’objectif de cette réunion était de prévenir les exploitants avant que les opérateurs n’entrent sur les parcelles. Ils doivent en effet opérer à un état des lieux préalable, afin de calculer les indemnités prévues en cas de détérioration du foncier.
C’est aussi à ce moment-là que les exploitants doivent faire part de leurs consignes, observations et remarques afin que le chantier perturbe le moins possible l’activité agricole.
En principe, ils seront prévenus une semaine à l’avance de la venue des opérateurs. À condition que le syndicat ait pu les identifier...
Le syndicat mixte et la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir ont signé une convention fin juin s’appuyant sur le protocle d’accord national lié au passage des lignes électriques de 2005 et qui précise que la chambre consulaire sera tenue au courant régulièrement de l’avancement des travaux, que les exploitants devrons être prévenus à l’avance des interventions sur leurs parcelles ou encore le barême des indemnisations. Plus d’infos ici.