L’interculture de A à Z
La visite de deux plates-formes sur les intercultures a été proposée par la chambre d’Agriculture, en partenariat avec Valfrance.
Montrer le rôle agronomique des couverts, que ce soit des mélanges ou des espèces seules, parfois venues d’ailleurs pour couper l’assolement, ou comparer des variétés de la même espèce (cas de la moutarde) : tel était le but des après-midi intercultures organisées par la chambre d’Agriculture, en partenariat avec Valfrance, le 19 octobre à Gesvres-le-Chapitre et le 9 novembre à Guérard.
Sur le site de Guérard, la plate-forme d’intercultures implantée sur une parcelle exploitée par Ludovic Delaplace, mettait l’accent sur l’incidence du travail du sol et de la fertilisation (en localisée ou post-levée) sur la biomasse produite et le couvert. Ces essais étaient couplés avec une fosse pédologique pour démontrer l’effet du couvert sur le sol.
« Malgré les conditions difficiles liées à la sécheresse, les objectifs des couverts sont atteints », selon Louise Van Cranenbroeck, conseillère grandes cultures à la chambre d’Agriculture.
Dix outils présentés par différents constructeurs ou appartenant à des Cuma effectuaient des démonstrations de destruction de couvert, l’une des solutions pour les détruire. Enfin, le sursemis a été mis en avant. Innovation développée en agriculture de conservation, il permet de maintenir un couvert jusqu’en avril pour les semis de printemps.