Les vols en exploitations, sujet principal de l’AG du GDA Mer - Marchenoir
Trois gendarmes étaient présents pour évoquer les vols dans les exploitations lors de l’assemblée générale du Groupement de développement agricole (GDA) de Mer - Marchenoir, le 30 janvier dernier à Séris.
Trois gendarmes étaient présents pour évoquer les vols dans les exploitations lors de l’assemblée générale du Groupement de développement agricole (GDA) de Mer - Marchenoir, le 30 janvier dernier à Séris.
Une trentaine d’agriculteurs étaient présents pour participer à la traditionnelle assemblée générale du Groupement de développement agricole (GDA) de Mer - Marchenoir, mardi 30 janvier dernier à la salle des fêtes de Séris. L’occasion pour le groupement de revenir sur les moments forts de l’année 2023.
Plusieurs actions et événements ont eu lieu l'année dernière, notamment une visite de l’exploitation de Franck Baechler pour évoquer l’agriculture de conservation, ou encore l’achat de trois thermomètres de sol pour les adhérents du GDA. Ce qui a marqué le groupement, c'est surtout l’accueil de plusieurs classes de scolaires au sein des exploitations agricoles de certains agriculteurs adhérents du GDA. « Il est souvent raconté n’importe quoi sur notre métier. Pouvoir accueillir une école et réexpliquer notre métier était vraiment très intéressant. Il y a un vrai fossé entre ce que les enfants connaissent et la réalité de notre métier », a expliqué Stéphane Priou, céréalier et président du GDA de Mer.
Conseiller les agriculteurs
Cette assemblée était également l’occasion d’évoquer les vols dans les exploitations, qui sont un réel fléau pour le monde agricole loir-et-chérien dans son ensemble. L’adjudant Kamel Mebarkia, référent de sûreté, était présent, accompagné de deux adjudants-chefs, l’un à la brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires et l’autre référent Secope (Sécurité économique et protection des entreprises). « Mon travail, c'est de vous conseiller sur les moyens efficaces et simples qui existent pour sécuriser au mieux vos exploitations », a affirmé, en préambule, l’adjudant Mebarkia.
L’adjudant-chef à la brigade départementale de renseignements a rappelé que « 70 % des atteintes au monde agricole étaient commis sans effraction. Car souvent, les bâtiments des exploitations ne sont pas toujours fermés ». Les gendarmes ont axé leur propos dans un premier temps sur les conseils qui permettent de faire fuir les voleurs. Mettre en place une signalétique avec, par exemple, des pancartes « Je monte la garde » ou encore avoir de l’éclairage qui se voit de loin sont des solutions efficaces et rapides à mettre en place. « Il faut faire en sorte de faire fuir les voleurs avant même leur arrivée sur les lieux », assure le référent sûreté.
Renouer le contact perdu
De nombreux conseils ont été donnés aux agriculteurs présents, comme le fait de verrouiller systématiquement les ouvrants, être attentif à son environnement, adhérer au système Alerte Agri 41, stationner des engins de manière à gêner l’accès au réservoir de GNR, installer un système d’alarme ou encore marquer les limites de la propriété.
Face à une exaspération de plus en plus forte des agriculteurs vis-à-vis de ces vols à répétition, l’adjudant Mebarkia a tenu à souligner l’importance de « ne surtout pas sortir les armes pour faire justice soi-même. Cela pourrait créer une situation dramatique pour les deux parties ». Cette intervention de la part de la gendarmerie a permis avant tout de conseiller, mais aussi de faire remonter les informations susceptibles d’améliorer les actions des gendarmes pour agir plus efficacement. « Nous sommes très heureux de vous avoir rencontrés. Le but de notre démarche était de renouer le contact avec vous tous, que nous avions malheureusement un peu perdu ces dernières années. Tous vos retours nous sont plus que bénéfiques », a conclu le gendarme.
Les échanges se sont longuement poursuivis durant un moment de convivialité.