Les universités du soir sur la Pac font le plein à Chartres
La onzième édition des universités du soir de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir a été consacrée à la campagne Pac 2017. Celle-ci devrait être plus simple à gérer que les précédentes.
Le succès des universités du soir, initiées par la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, ne se dément pas. Pour preuve, celle consacrée à la campagne Pac 2017 le 3 avril dans ses locaux à Chartres, a encore une fois fait salle comble.
Le format ramassé et le jeu des questions-réponses à l’issue des interventions expliquent sans doute cela.
La réunion a permis tout d’abord de faire le bilan des deux dernières campagnes qui se sont révélées plutôt complexes à gérer.
Néanmoins, les retards de paiement sur ces campagnes devant être réglés d’ici fin juin, celle de 2017 devrait marquer un retour à la normale. Pas d’avance de trésorerie remboursable (ATR) prévue cette fois donc.
L’économiste de la chambre d’Agriculture, Laurent Baraduc, est intervenu ensuite pour faire le point sur les évolutions réglementaires de la campagne 2017 : « Il n’y a pas d’évolutions majeures par rapport aux années précédentes mais des changements au niveau des modalités de déclaration », a-t-il précisé.
En tous cas, il n’est pas prévu de pouvoir déclarer au-delà du 15 mai.
Cependant, un dépôt tardif est possible mais il engendre des pénalités — 1 % du montant par jour ouvré de retard. En revanche, les modifications sont possibles après cette date, sur papier, et avec pénalité si elles engendrent une hausse...
La plus grosse nouveauté de cette campagne Pac est le gel du paiement redistributif : « Ce gel permet le maintient des aides 2017 au niveau de celles de 2016. Pour les années suivantes, la décision n’est pas encore prise », a relevé l’économiste.
Au sujet des couches, celle concernant les îlots du RPG et celle concernant les SNA, instruites en 2016, deviennent des couches de référence. Toute modification devra être justifiée et sera instruite.
À la fin de la réunion, Carine Hardy et Caroline Girard, conseillères de la chambre eurélienne, ont décortiqué en direct le fonctionnement de l’outil Télépac.
Leur premier conseil est qu’une fois connecté, il faut vérifier les données de l’exploitation ainsi que ses informations bancaires.
Par ailleurs, en cas de modification apportée à un îlot, il faut le justifier par écrit dans le cadre prévu à cet effet, en utilisant au moins quinze caractères et pas plus de deux cents. Sinon, ça bloque...