Édito
« Les négociations commerciales doivent aboutir »
Le vice-président en charge de l’économie de la FNSEA Centre-Val de Loire, Arnaud Lespagnol, son secrétaire général, Bertrand Petit, ainsi que les co-secrétaires généraux de Jeunes agriculteurs CVL, Florian Huet et Clément Carteron, s'expriment au sujet des négociations commerciales rouvertes pour s’adapter aux tensions induites par la guerre en Ukraine, notamment la forte hausse des charges pour les exploitations.
Le vice-président en charge de l’économie de la FNSEA Centre-Val de Loire, Arnaud Lespagnol, son secrétaire général, Bertrand Petit, ainsi que les co-secrétaires généraux de Jeunes agriculteurs CVL, Florian Huet et Clément Carteron, s'expriment au sujet des négociations commerciales rouvertes pour s’adapter aux tensions induites par la guerre en Ukraine, notamment la forte hausse des charges pour les exploitations.
« Ce n’est pas une option pour la production agricole, les négociations commerciales qui se sont rouvertes doivent porter leurs fruits. La pérennité des exploitations agricoles et des filières en dépend.
La hausse des charges est inédite et exceptionnelle pour nos exploitations. Engrais, alimentation du bétail, électricité, gaz, carton, plastique… toutes les filières sont concernées, des éleveurs aux horticulteurs en passant par les arboriculteurs, les viticulteurs, les maraîchers et les producteurs de grandes cultures.
Le gouvernement a pris ses responsabilités en prenant des mesures d’urgence et en permettant la réouverture des négociations commerciales. Une charte a été signée par l’ensemble des distributeurs. Cependant les engagements doivent être suivis d’actes et se matérialiser concrètement et très rapidement par des hausses de prix chez les agriculteurs. On sent un frémissement mais peu de volonté pour répercuter l’ensemble des hausses de charges. La FNSEA CVL et JA CVL ont écrit à l’ensemble des interprofessions régionales pour leur demander de se réunir rapidement compte tenu du contexte.
Les agriculteurs veulent assurer l’approvisionnement des Français. La souveraineté alimentaire durable pour un pays comme la France n’est pas une option, c’est une nécessité vitale. Si la timidité des négociations perdure, la FNSEA CVL et JA CVL n’excluent pas de passer à l’action syndicale. »
Voir aussi notre article : Cellule de crise régionale : le plan de résilience présenté