Les moiss’batt’ sont de sortie !
Le 29 mai, les Jeunes agriculteurs du canton de Droué-Mondoubleau organisent une course de Moiss’batt’cross et attendent un public nombreux.
C’est une tradition de plus de trente ans, arrivée tout droit d’Eure-et-Loir…
Le Moiss’batt’cross, cette course folle de moissonneuses-batteuses à la retraite, s’est aussi installé dans le nord du Loir-et-Cher, chez les Jeunes agriculteurs du canton de Droué-Mondoubleau.
Chaque année, ils participent à des compétitions en Eure-et-Loir et dans la Sarthe. Il y a deux ans, c’est en Loir-et-Cher qu’une course a eu lieu et cette année, le 29 mai, c’est à La Chapelle-Vicomtesse qu’une vingtaine de moiss’batt’cross s’affrontera.
Quatre moissonneuses-batteuses du canton de Droué-Mondoubleau mais aussi deux autres venues du département de l’Eure seront sur le départ.
Des démonstrations de Tracto-cross et de 4L-cross, une exposition de matériels agricoles et un marché de producteurs locaux viendront pimenter davantage la journée.
Le Moiss’batt’cross, c’est une course en plusieurs manches dont l’objectif est de faire le plus de tours possible en dix minutes — en quinze minutes pour la finale.
Les machines sont dépouillées du superflu et des éléments dangereux (éléments de battage, vitres…) mais sont aussi renforcées pour les protéger lors des chocs et surtout protéger les pilotes (arceau, renfort en métal…).
« L’objectif, c’est avant tout de faire le spectacle et de retrouver les copains », souligne Fabien Renault, 22 ans, salarié agricole et pilote de La Flèche avec Maxime Marchand.
Une fois transformées, les machines roulent en moyenne à 40 km/h : les sensations fortes sont garanties et les courbatures le lendemain aussi ! Ces compétitions attirent quelques milliers de spectateurs.
« Plus il y aura de monde, plus ça nous donnera envie de réorganiser un tel événement en Loir-et-Cher », précise Maxime Renault, dont le père avait aussi, plus jeune, une machine. À bon entendeur…