« Les lames, le meilleur outil pour déneiger les routes »
Secrétaire adjoint de la FDSEA 77 et exploitant agricole à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne), Olivier George vient de récupérer une des lames acquises par le conseil départemental et mises à disposition des exploitants agricoles dans le cadre d’un partenariat inhérent au plan Viabilité hivernale.
Secrétaire adjoint de la FDSEA 77 et exploitant agricole à La Chapelle-Moutils (Seine-et-Marne), Olivier George vient de récupérer une des lames acquises par le conseil départemental et mises à disposition des exploitants agricoles dans le cadre d’un partenariat inhérent au plan Viabilité hivernale.
Horizons : Le conseil départemental de Seine-et-Marne propose depuis plusieurs années aux exploitants agricoles d’être volontaires pour le déneigement du réseau routier départemental de désenclavement. Un partenariat qui s’appuie sur la convention d’objectifs liant la FDSEA 77 au Département. Pourquoi vous êtes-vous porté volontaire ?
Olivier George : Depuis plusieurs années je me suis proposé avec mon télescopique afin d’intervenir en cas de congères. C’est un acte citoyen, quand on le peut, d’aider les habitants du secteur à aller travailler.
À l’automne 2022, le conseil départemental a acquis une vingtaine de lames afin de permettre à des exploitants agricoles non équipés de rejoindre le réseau de volontaires. Vous venez de vous voir remettre une de ces lames…
Effectivement, je me suis inscrit dès le départ. C’est le meilleur outil pour déneiger les routes. La lame est facilement adaptable sur un tracteur et réalise un très bon travail.
Comment cela fonctionne-t-il sur le terrain ?
Le conseil départemental donne l’ordre d’intervenir sur un secteur donné, en fonction du lieu de l’exploitation. Sans cet ordre de mission, nous ne sommes pas couverts par l’assurance. Le Département a cherché la répartition territoriale la plus juste pour octroyer les lames. Car il s’occupe des grands axes et il nous demande de déneiger les axes départementaux, dits de désenclavement, afin que chaque citoyen puisse se déplacer. Notre intervention est rémunérée sur la base du barème d’entraide, sous la forme d’une indemnisation pour service rendu à la collectivité.
On peut également intervenir pour le désenclavement de notre commune, qui prend alors la responsabilité.
Qu’auriez-vous envie de dire à vos collègues ?
Devenez volontaires. C’est l’occasion de montrer que l’agriculture, ce n’est pas que des contraintes pour la circulation. Si pendant les travaux des champs, on peut donner le sentiment d’être une gêne au regard du gabarit de nos engins, c’est l’occasion de montrer concrètement que nous sommes là pour aider en cas de situation météorologique compliquée pour la circulation. C’est un partage gagnant-gagnant avec la population.