Équitation
L’équipe de France de para-dressage en stage à Lamotte-Beuvron
L’équipe de France de para-dressage a débuté l’année par un stage de trois jours au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Une revue d’effectifs dans l’optique des Jeux paralympiques de Tokyo l’été prochain.
L’équipe de France de para-dressage a débuté l’année par un stage de trois jours au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Une revue d’effectifs dans l’optique des Jeux paralympiques de Tokyo l’été prochain.
Les 5, 6 et 7 janvier, l’équipe de France de para-dressage a effectué un stage à Lamotte-Beuvron. Celui-ci a réuni six cavaliers et leurs chevaux . Entraînement, travail mental, vidéo et entretiens individuels figuraient au programme.
La session s’est terminée par une compétition en présence d’un juge international.
Pour les grades 1, 2 et 3 — le grade 1 caractérise les handicaps les plus importants, le grade 5 les handicaps plus légers —, l’aire d’évolution du para-dressage est un rectangle de 40 x 20 m. Pour les grades 4 et 5, celui-ci mesure 60 x 20 m.
Les cavaliers réalisent des figures imposées et des figures libres en musique. Pour le grade 1, les exercices s’effectuent au pas. Pour les grades 2 et 3, pas et trot sont prévus. Pour les grades supérieurs, on retrouve les deux allures précédentes et le galop.
Un second stage aura lieu les 15, 16 et 17 février. Puis six compétions s’enchaîneront de mars à juin avant les Jeux paralympiques de Tokyo (Japon) du 24 août au 5 septembre prochains. La France y sera représentée par trois cavaliers. Chiara Zenati étant invitée d’office, il ne reste que deux places.
Le para-dressage en France, c’est une centaine de cavaliers, dont dix participent aux compétitions internationales.
Fanny Delaval, conseillère technique nationale, déclare : « Nous mettons en place les conditions permettant aux cavaliers d’être performants. À Tokyo, nous espérons bien figurer. En 2024, à Paris, nous visons une médaille par grade et une médaille par équipe ».
Entraîneur et sélectionneur national, Philippe Célérier tient un discours similaire : « Le rassemblement permet de voir où en sont les effectifs. Nous fixons des objectifs pour les stages et les compétitions à venir. Nous nous servons de la saison passée pour voir les pistes d’amélioration. 2024 arrivera vite. Cavaliers et chevaux sont des athlètes. Nous les mettons dans les conditions pour qu’ils soient performants. »
Retrouvez ci-dessous le portrait de Chiara Zenati, réalisé en mai dernier par Handisport TV :