L’ensilage précoce, un atout pour l’autonomie protéique
Dans un contexte de recherche d’autonomie protéique, récolter tôt est primordial. Cela permet non seulement de récolter de l’herbe jeune avec une teneur en protéines élevée, mais aussi d’apporter de la lumière aux légumineuses qui vont se développer plus largement.
Dans un contexte de recherche d’autonomie protéique, récolter tôt est primordial. Cela permet non seulement de récolter de l’herbe jeune avec une teneur en protéines élevée, mais aussi d’apporter de la lumière aux légumineuses qui vont se développer plus largement.
La météo pluvieuse de ce début d’année contrarie les pratiques, mais plus la récolte est précoce, plus la repousse est rapide.
Une valeur alimentaire élevée
L’herbe de printemps se caractérisée par une richesse en énergie et en azote (0,95 UF et 110 à 120 g PDI) et une teneur en cellulose faible et une digestibilité élevée.
Le premier facteur de variation de cette qualité est le stade de récolte. Plus il sera proche d’un stade de pâturage, plus la valeur alimentaire sera importante. Pourtant, cette année, le risque d’un manque de sucres pourrait engendrer des résultats décevants.
Choisir le bon stade
Récolter tôt, c’est avant l’épiaison pour les graminées et en fin de bourgeonnement pour les légumineuses. L’optimum est de récolter la graminée au stade épi 10 cm. Selon les espèces et les variétés, ce stade sera atteint à des dates différentes :