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Législatives : FNSEA et JA à l'écoute des candidats

La FNSEA et Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir ont invité les candidats aux législatives à une rencontre, mardi 25 juin à Chauffours. Huit ont répondu à l'invitation.

Mercredi 26 juin, à Chauffours. Huit candidats aux élections législatives ont répondu à l'invitation de la FNSEA et JA 28 d'entendre leurs positions sur l'agriculture.
Mercredi 26 juin, à Chauffours. Huit candidats aux élections législatives ont répondu à l'invitation de la FNSEA et JA 28 d'entendre leurs positions sur l'agriculture.
© H.C. - Horizons

Si la campagne pour les prochaines élections législatives se déroule en un temps record, les habitudes demeurent. C'est ainsi que la FNSEA et Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir ont organisé mercredi 26 juin chez Romain Hasquenoph, à Chauffours, une rencontre avec les candidats des quatre circonscriptions.

Huit sur vingt-trois

Sur les vingt-trois candidats déclarés, huit ont répondu à cette invitation, représentant un éventail des courants politiques en lice. Sont présents* : Guillaume Kasbarian (sortant, Ensemble), Jean-François Bridet (Nouveau front populaire) et Ladislas Vergne (Les Républicains) pour la 1re circonscription ; Olivier Marleix (sortant, LR) pour la 2e ; Christophe Bay (Rassemblement national) et Harold Huwart (Pour un front républicain) pour la 3e ; Laurent Leclercq, suppléant de Philippe Vigier (sortant, Ensemble) pour la 4e.

Avant qu'ils ne s'expriment, les présidents de la FNSEA et de JA d'Eure-et-Loir, Bertrand Petit et Sylvain Marcuard, ont présenté leurs structures syndicales et l'agriculture eurélienne. Les candidats ont également été informés au préalable des 27 propositions de la FNSEA (lire en page 5), de la charte de huit engagements proposée à la signature aux candidats par JA et des attentes des producteurs de lait (FNPL). La règle de cette rencontre est la même pour tous : dix minutes de discours suivies d'un temps d'échanges.

Parmi ces huit candidats, les trois sortants ont tenu un discours similaire, rappelant d'abord leur ancrage territorial, puis leur attachement à l'agriculture eurélienne qu'ils ont d'ailleurs chacun défendue au sein de l'hémicycle. « J'ai toujours été en lien avec vos organisations, rappelle par exemple Olivier Marleix. J'ai une conviction, nous sommes un territoire de grandes cultures, le député doit défendre bec et ongles cette agriculture ». Ou Guillaume Kasbarian : « Nous avons mené des combats ensemble. J'ai toujours défendu une agriculture compétitive, productive et exportatrice. Mais je suis contre le blocage des prix, c'est une hérésie ».

Le ministre répondait ainsi à l'une des propositions mise sur la table par le RN représenté par Christophe Bay : « Les réponses du gouvernement (LOA) ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous avons voté contre mais nous prononcerons dès octobre une grande loi agricole », annonce-t-il avant d'énumérer quatre mesures dont des prix minimums garantis : « L'État imposera un prix d'achat couvrant les charges et le revenu ».

De son côté, Harold Huwart a relevé que la FNSEA et JA « sont capables de propositions, d'un mécontentement faire naître des propositions. Je suis prêt à soutenir votre plateforme, même sur des sujets abrasifs. Nous sommes dans un moment très grave. Il y a plein de propositions farfelues, il faut revenir à la voix de la profession ».

Pour sa part, Rémi Martial a rappelé l'importance d'incarner un territoire « et d'avoir une vision claire. Je suis un homme de droite. J'étais avec vous sur l'A11, pour échanger, comprendre le mouvement, noter les points de convergence. En particulier les distorsions de concurrence, les normes qui pèsent et qui doivent s'appliquer aux produits qui entrent ».

S'exprimant à son tour, Jean-François Bridet a livré sa vision : « La production agricole est au cœur de notre projet mais il y a des choses qui doivent changer. Les produits phytosanitaires sont des poisons. Nous en avons eu besoin à une époque mais l'on peut se passer de ces intrants avec le soutien de l'action publique ».

Enfin, Ladislas Vergne a dit en vouloir au Président de la République d'avoir pris cette décision : « Je vois des gens sidérés. L'Assemblée qui vient sera ingouvernable. Je ne crois pas au coup de force mais au travail en commun ».


*Dans l'ordre déterminé par la préfecture.

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