Aller au contenu principal

Le risque météo sur une exploitation agricole

Utilisation des données météorologiques, impact des accidents climatiques, sécurisation des productions… Autant de sujets abordés lors d’une rencontre initiée par le Crédit agricole.

Grande première sur le secteur de Coulommiers : le Crédit agricole Brie-Picardie a organisé à Saints, vendredi 17 mai, une rencontre sur la gestion de l’impact et du risque météorologique local et international sur une exploitation.

Agritel (société de formation et de conseil sur le marché des matières premières agricoles) et Sencrop (start-up proposant des solutions de capteurs agro-météo connectés en temps réel à une plate-fome qui permet de rendre la donnée agro-environnementale accessible et collaborative) ont apporté toute leur expertise dans ce domaine.

Après un rappel sur la situation actuelle, la notion de géopolitique autour du blé a été mise en avant. « 50 % du blé français est exporté. Les pays du Maghreb, par exemple, achètent la paix sociale. De plus, le blé est produit entre 25 ° et 50 ° de latitude mais la consommation augmente dans les zones non productrices, ce qui accroît les échanges ».

Des pays comme la Russie et l’Ukraine connaissent de fortes variations de production d’une année à l’autre (du niveau de la production annuelle française) en fonction des conditions climatiques du moment, mais l’Hexagone dispose d’un atout : une meilleure maîtrise de la logistique. Toutefois, avec le réchauffement climatique, la part de blé d’hiver, qui offre un meilleur rendement, s’est fortement accrue dans ces pays et les accidents climatiques sont moins récurrents.

Dans ce contexte, un point a été fait sur le fonctionnement des marchés à terme et les assurances climatiques et notamment les trois offres du crédit agricole : assurance récolte avec depuis peu une option chiffre d’affaires, assurance grêle et assurance prairies.

Enfin, Sencrop, qui dispose d’un réseau de 6 400 stations météo sur l’Hexagone, a expliqué la nécessité de connaître la météo de manière précise dans le temps et l’espace afin d’être plus efficace et plus précis lors des interventions dans une parcelle.

Laurence Goudet-Dupuis

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons lance sa plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous depuis…
Abonnez-vous à Horizons
Vous abonner à Horizons, c'est profiter de multiples avantages.
Hervé Beulin, Damien Rocher, Benoist Bertheau et Julien Lecointe (de g. à d.) sont tous les quatre agriculteurs dans l'Orléanais. Ils témoignent de leurs difficultés.
Dans l’Orléanais, les agriculteurs tirent la sonnette d’alarme
Ce premier volet d’une tournée à travers le département donne la parole aux agriculteurs. Dans le secteur de l’Orléanais, ces…
Vendredi 14 mars, à Orléans. La nouvelle chambre d'Agriculture Centre-Val de Loire a été installée. Elle est présidée par Maxime Buizard Blondeau (5e à d.). Il succède à Philippe Noyau.
Maxime Buizard Blondeau élu à la tête de la chambre régionale d'Agriculture Centre-Val de Loire
Lors de la session d’installation de la chambre régionale d’Agriculture Centre-Val de Loire,  vendredi 14 mars à…
Olivier Hardouin (à g.) et François-Xavier Rone.
Olivier Hardouin, nouveau président de la FNSEA 41
La FNSEA 41 a tenu un conseil d’administration électif lundi 31 mars. Olivier Hardouin a été élu nouveau président du…
À Leudeville (Essonne), mardi 18 mars. Pour revenir sur la Ferme de Bressonvilliers, les gens du voyage ont détruit le portail qu'avait installé Tanguy Schintgen.
Les difficultés se succèdent à la Ferme de Bressonvilliers
Malgré de nombreuses péripéties, le projet de la Ferme de Bressonvilliers à Leudeville (Essonne) avance petit à petit. Les deux…
Publicité